Contrainte d’évacuer son village girondin, menacé par les incendies, une famille avait perdu la trace de son chat. Sept mois après, elle l'a enfin retrouvé dans un moment plein d’émotion.
L’été dernier, la Gironde a été durement touchée par des incendies qui ont conduit à l’évacuation de plusieurs familles de villages de la région. La famille Messmer, résidant alors à Origne, était l’une d’elles et avait trouvé refuge chez des amis à plusieurs kilomètres de son foyer.
Cependant, après deux jours, son chat, nommé Mr. Jak, s’était échappé, sans doute perturbé par ce changement de domicile si soudain et dans lequel il n’avait aucun repère.
Crédit photo : Facebook / Brigitte Messmer
Depuis, Patrice et Brigitte Messmer n’ont cessé d’entreprendre des recherches pour retrouver leur chat adoré, avec des affichettes dans les rues et des messages d’alerte sur les réseaux sociaux.
“On s’est déplacé à cinq reprises, mais à chaque fois nos espoirs étaient déçus. C’est un chat tout gris coupé chartreux, comme il y en a beaucoup d’autres, sans distinction particulière. Une fois on a ramené un chat à la maison, on pensait que c’était Monsieur Jak, il a même dormi sur mon lit, mais en fait ce n’était pas lui…” raconte Brigitte auprès de Sud-Ouest.
Le chat s’était réfugié dans une grange
Après sept mois d’attente, d’angoisse et de déception, ils ont enfin retrouvé leur chat grâce à leurs affiches qui “ont fini par attirer l’attention”, explique-t-elle sur Facebook.
Crédit photo : Facebook / Brigitte Messmer
“Un coup de fil inconnu (...) me dit qu’un chat ressemblant à Mr Jak squatte la grange chez sa fille depuis au moins 4 mois. Je suis donc allée voir et il était là, dans l’herbe. Je me suis approchée, il ne bougeait pas. Je l’ai appelé et sifflé comme on avait l’habitude de faire. Il a répondu par un miaou qui m’a serré le coeur et il s’est rapproché et j’ai pu l’attraper” raconte Brigitte.
Elle l’emmène alors chez le vétérinaire pour bien vérifier son identité, qui a été confirmée : “Ça a été un tel bonheur, mon coeur a craqué d’émotion”.
L’animal avait tout simplement trouvé refuge dans une grange et en avait fait sa chasse gardée. En bonne santé et pouvant compter sur son instinct de chasseur pour se nourrir, il n’avait perdu que 200 grammes en sept mois.
Crédit photo : Facebook / Brigitte Messmer
Tout est bien qui finit bien pour la famille Messmer : “Toujours et encore y croire…Nous sommes des chanceux, la famille est de nouveau au complet” se réjouit Brigitte.