Une erreur commise par deux compagnies aériennes a envoyé le chien d’un couple en Arabie saoudite. Le hic ? L’animal devait atterrir aux États-Unis.
Le déménagement vire au cauchemar.
Le 1er décembre dernier, Madison Miller, une Anglaise qui a quitté Londres pour rejoindre l’État américain du Tennessee a vécu la journée la plus stressante de sa vie.
Celle qui avait arrangé le transfert de sa chienne Bluebell afin de la retrouver à l’aéroport de Nashville est tombée des nues lorsque le personnel lui a ramené le mauvais animal. Pire encore, Bluebell était introuvable.
Crédit Photo : Madison Miller
La raison ? Une bourde commise par les deux compagnies aériennes a envoyé la boule de poils âgée de cinq ans en Arabie saoudite : «Ils m’ont dit qu’elle n’était pas à Nashville et que, selon toute vraisemblance, elle était en Arabie saoudite», explique Madison au média américain WSMV.
Comme le précise le site d’information, la caisse de l’animal a été placée par erreur à bord d’un avion à destination de Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite.
Crédit Photo : Madison Miller
La chienne est traumatisée
Finalement, le toutou au pelage ébène a retrouvé ses maîtres trois jours plus tard. Comme il n'y a pas de vols directs entre Riyad et Nashville, Bluebell a dû retourner à Londres avant d’être transféré vers le Tennessee. Au total, son voyage a duré plus de 60 heures.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce périple a laissé de graves séquelles : «Lorsque nous avons ouvert sa caisse et elle s'est enfuie… vers le parking. Elle voulait s'éloigner le plus possible de la caisse», confie la jeune femme.
Crédit Photo : Madison Miller
Toujours selon ses dires, Bluebell est une épave depuis son retour à la maison. Cette dernière s’isole, pleure et mâchouille les portes : «Elle lutte contre l’anxiété de séparation et a très peur des étrangers en ce moment (…) Nous ne pouvons pas la laisser seule».
Aujourd’hui, les Miller exigent à British Airways une compensation financière à hauteur de 1000 dollars pour couvrir les dépenses, notamment la thérapie comportementale de Bluebell et les médicaments contre les troubles anxieux.
De son côté, la compagnie IAG Carg a présenté ses excuses dans un communiqué et assure avoir pris soin de l’animal.