Selon une étude, avoir un chat comme animal de compagnie pourrait doubler les risques de développer une schizophrénie.
C’est dans la revue Schizophrenia Bulletin que des chercheurs australiens ont mis en lumière un lien entre la schizophrénie et la possession d’un chat. Selon eux, les personnes étant propriétaires d’un chat auraient plus de chances de développer des troubles liés à la schizophrénie. Les risques seraient même doublés !
Pour en arriver à un tel résultat, les scientifiques ont analysé 17 études différentes publiées au cours des 44 dernières années, entre le Royaume-Uni, les États-Unis et neuf autres pays.
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En 1995, une étude suggérait alors que des cas de schizophrénie pourraient être causés par des virus transmis par les chats. Le parasite identifié est le Toxoplasma gondii, excrété via les selles ou la salive des chats infectés.
Un parasite félin à l’origine de la schizophrénie humaine ?
Ce parasite a la capacité d’infiltrer le système nerveux, causant alors des problèmes de personnalité, des symptômes psychotiques et des troubles neurologiques, dont la schizophrénie. Cependant, les chercheurs de cette étude vieille de 29 ans n’ont jamais pu confirmer entièrement leur théorie.
Certaines études ont indiqué qu’avoir un chat pendant l’enfance pouvait rendre une personne plus susceptible de développer une schizophrénie. D’autres, en revanche, n'établissent aucun lien entre la schizophrénie et la possession d’un chat. En effet, rien n’a pu confirmer que le Toxoplasma gondii est vraiment à l’origine de troubles schizophréniques.
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“Après ajustement pour tenir compte des covariables, nous avons constaté que les individus exposés à des chats avaient environ deux fois plus de risques de développer une schizophrénie”, déclarent cependant les chercheurs australiens auteurs de cette nouvelle étude. En revanche, ils reconnaissent que le sujet mérite d’être bien plus approfondi pour être sûr de cette relation entre la schizophrénie et le fait d’avoir un chat.