Le requin fantôme a été découvert récemment dans les eaux profondes de l’océan Pacifique à plusieurs kilomètres des terres néo-zélandaises.
L’océan nous réserve de bien belles surprises et encore de nombreux secrets. Des scientifiques de Nouvelle-Zélande et des États-Unis ont découvert une nouvelle espèce de requins.
Ils ont partagé leurs résultats dans un article publié dans la très sérieuse revue scientifique Environmental Biology of Fishes fin août. Il s’agit d’une nouvelle espèce de requin fantôme aperçue sur le plateau de Chatham, à 1000 kilomètres de la Nouvelle-Zélande, indique l’équipe de l’institut national de l’eau et de la recherche atmosphérique (Niwa).
Le requin blanc, également surnommé chimère à nez étroit d’Australasie, peut atteindre les 2600 kilomètres de pronfeur pour se nourrir. Ses repas se composent principalement de crustacés. Malgré tout, les scientifiques savent encore peu de choses sur cette espèce.
Un poisson difficile à étudier
Requin fantôme. Crédit photo : National Institue of Water and Atmospheric Research/ AFP
Comme l’expliquent les chercheurs, le requin fantôme possède un squelette cartilagineux. De ce fait, il est naturellement relié à la famille des requins et des raies. Mais un petit hic subsiste : le requin fantôme vit dans les profondeurs du Pacifique, ce qui le rend difficile à observer et étudier.
L’étude décrit cependant les caractéristiques du poisson et livre une photo pour en donner un aperçu : « le museau allongé et étroit, le tronc fin et long, de grands yeux, une longue épine dorsale et une peau d’un brun chocolat ».
Brittany Finucci, l’une des chercheuses et co-auteurs de l’étude, complète: « Leur habitat les rend difficiles à étudier et surveiller, ce qui signifie que nous ne savons pas grand-chose de leur cycle de vie ou de leur classification quant aux espèces menacées, mais cela rend les découvertes comme celle-ci encore plus passionnantes ».
L'espèce est surnommée Harriotta avia en hommage à la grand-mère de Brittany Finucci.