En début de semaine, une scène d’une rare violence s’est produite dans le Val-de-Marne : un homme a frappé son chien avec une tringle à rideau entourée de clous. Le propriétaire de l’animal a été interpellé.
La cruauté humaine à son apogée. Ce mercredi 24 avril, un homme domicilié à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) a frappé violemment son chien - un American Staffordshire Terrier - avec une triangle à rideau entourée de clous. Cette scène a été capturée en vidéo par des voisins, qui ont transmis les images au service juridique de l’Association Stéphane Lamart :
«Sur cette vidéo, on peut entendre un chien hurler de douleur ainsi que des bruits de frappe contre l’animal. À travers la porte blindée, les coups portés sur l’animal sont d’une violence extrême puisque l’on arrive à entendre les hurlements de l’animal», explique l’association de protection des animaux dans un communiqué.
L’organisation précise que les clous ont transpercé la peau du chien. Selon les témoignages, le toutou «vivrait dans les toilettes» de l’appartement et «servirait de punching-ball à son maître depuis un long moment».
Crédit Photo : Association Stéphane Lamart
L'association a déposé plainte
Face à cette situation, l’Association Stéphane Lamart a décidé de déposer une plainte auprès du commissariat de Villeneuve-Saint-Georges pour actes de cruauté. Dans la foulée, elle a également demandé une réquisition judiciaire pour saisir la pauvre bête.
De son côté, l’auteur des maltraitances a été interpellé et placé en garde de vue : «Malheureusement les associations de protection animale, comme la nôtre, n’arrivent plus à faire face à tous ces signalements», a déclaré Stéphane Lamart, président-fondateur de l’association, dans le communiqué.
Avant d’ajouter : «Il serait important que le gouvernement réunisse les différents acteurs de la protection animale autour d'une table afin de discuter des différentes problématiques et d'y trouver des solutions».
Crédit Photo : iStock
Pour rappel, selon l’article 521-1 du Code pénal, maltraiter un animal est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.