Un village normand rend hommage au célèbre acteur français Bourvil. Pour cela, une statue à son effigie a été créée et trônera au beau milieu d’un parcours de randonnée qui lui est dédié.
Samedi 9 septembre, ils étaient 200 curieux venus assister à l'inauguration d’une statue de Bourvil, à Vieille-Lyre, dans l’Eure. Pourtant, André Raimbourg de son vrai nom, n’est pas vraiment un enfant du pays. Le Normand est né plus au nord de la région, à Prétot-Vicquemare, en Seine-Maritime.
Mais en 1950, c’est bien à Vieille-Lyre que Bourvil et Brigitte Bardot ont tourné Le Trou normand, de Jean Boyer, un film qui a rencontré un fort succès. Depuis ce tournage, une histoire d’amour est née entre le village et l’acteur.
Soixante-dix ans plus tard, les habitants de Vieille-Lyre rendent hommage à Bourvil. Une statue du comédien a été réalisée par des locaux et doit habiller un chemin de randonnée qui lui est dédié. C’est acté, cette statue trônera devant l’ancienne auberge du Trou normand, aujourd’hui transformée en gîte pour randonneurs.
Une statue en résine créée par des artisans locaux
Crédit photo : Vincent-Guerrier/ Le Réveil Normand
L’association locale « Sur les pas de Bourvil » compte profiter de la notoriété de l'acteur dans la région pour développer un chemin touristique composé de fresques et de panneaux disposés dans une dizaine de communes. Elle espère faire connaître son parcours au plus grand nombre avec la statue de la célébrité.
Pour lancer cette opération, c’est le mouleur d’art de la région, ancien du musée Grévin, Vincent Thomas qui a été choisi. C’est Joël, un membre de l’association, qui a servi de base pour le scan 3D du visage. Puis, c’est Sonia Queija, une ancienne collègue de Vincent Thomas, qui a réalisé le visage, et lui les mains.
Une fois terminée, c’est une statue en résine de 1,74 mètres qui a pris vie. « Le choix a été de le peindre en noir et blanc pour coller à la photo qui a servi de base à cette œuvre qui devrait faire son effet », explique Jacques Hermier, le président de l’association, à nos confrères du Parisien.
Des décennies plus tard, le souvenir de Bourvil est encore plus fort que jamais dans le village normand.