La jeune new-yorkaise, qui entre cette année au collège, a déjà gagné près de 470 000 euros en un an, grâce à son agence de babysitting, Nannies by Noa. Oui, vous avez bien lu.
La progression de sa jeune entreprise l'a même obligée à récemment engager une DG (directrice générale, NDLR) pour s'occuper de ses affaires, pendant qu'elle était en cours. Mais comment en est-elle arrivée là ?
"J'en avais marre de ma baby-sitter. Je trouvais que pour ce que mes parents payaient, ils pouvaient s'attendre à mieux ! Que je fasse des activités par exemple ou que je sois plus stimulée. Mais si j'avais dit ça à ma mère, elle m'aurait prise pour une folle." Voilà d'où est partie le concept il y a 3 ans, quand elle a créé sa société… alors qu’elle n’avait que 12 ans.
Aujourd'hui, Nannies by Noa, c'est une affaire qui roule. En effet, après seulement quelques années d'expérience, sa clientèle -aisée- compte 190 foyers, éparpillée entre New York et les très chics Hamptons, pour 75 employés (25 nounous à temps plein et 50 baby-sitters en temps partiel).
La jeune chef d'entreprise a établi un système simple, mais bien rôdé. Elle prend une commission de 15% sur les salaires des nounous, qui se situe entre 58 000 et 90 000 euros/an. Elles travaillent dans les familles, comme employées de maison et habitent souvent avec eux. C'est donc un travail H24.
Noa se rémunère également à hauteur de 4 euros par heure de garde d'enfants effectuée pour les baby-sitters. Les nounous travaillent donc à plein temps à la différence des baby-sitters, missionnées à la commande-heure.
@sarahobrien/cnn
@nypost
Pour monter son business, la jeune fille a pu compter sur son papa. L'homme est en effet banquier d'investissement et a pu se porter garant pour son projet auprès des banques.
C’est ce dernier qui vient d’embaucher, en concertation avec Noa, Allison Johnson comme directrice générale de la société. Du haut de ses 26 ans, la nouvelle DG avait au départ postulé pour un simple poste de nounou, mais Noa a souhaité lui faire confiance. Et les résultats lui donnent raison !
"Au début, c'était bizarre de recevoir des ordres d’une adolescente. Mais tout se passe très bien", raconte la nouvelle DG. "Elle n'avait que 14 ans au moment où j'ai passé les entretiens avec elle. Mais je suis une féministe et j'encourage vraiment les femmes qui vont au bout de leurs projets. On est en contact tous les jours, que ce soit par téléphone ou par mail. Elle m'appelle souvent pendant ses pauses, elle n'arrête pas !"
@nanniesbynoa
En tout cas, chapeau à Noa Mintz pour son ambition ! Si elle en est là aujourd'hui, c'est qu'elle a travaillé pour y arriver, il n'y a pas de secret. BRAVO !