Il expliquait dans un entretien à Voyageurs du Net qu’ « une bonne partie [de ses œuvres] est une critique de notre société présente. J’essaie d’explorer de nombreux domaines, mais toujours reliés au concept du changement climatique et des effets que causent les humains sur notre planète et l’ère de l’Anthropocène (…) Les œuvres visent à concrétiser cette méditation entre nos mondes construits et le monde naturel, et combien nous sommes sujets à l’inévitabilité du changement. La beauté de notre mortalité et de notre décadence. La nature morte est un thème récurrent de mon œuvre, car il démontre assez simplement la beauté de l’évolution ».
Cette nouvelle réalisation, noyée, représente une fille bahamienne portant à bout de bras… le poids des océans. Une référence non dissimulée à deux personnages de mythologie nommés « Atlas ». L’un était un des Titans dans la mythologie grecque, condamné par Zeus à porter la voûte céleste. Le second serait le premier fils du dieu de la mer, Poséidon. Il aurait été le premier roi de la cité légendaire de… l’Atlantide !
La statue est constituée de ciment avec un taux de pH neutre, favorisant la croissance du corail ! Une commande passée par le B.R.E.E.F (Bahamas Environment Educational Foundation), mesurant 5, 50 mètres et pesant 60 tonnes.