Cette bien triste nouvelle a été révélée dans un récent rapport de la Fondation Ellen MacArthur consacré à « l’incapacité et l’inefficacité du monde moderne à économiser le plastique ». Les scientifiques connaissent bien l’utilité de cette matière dans notre vie de tous les jours, mais insistent sur l’importance d’en réduire la consommation.
De plus, la plupart des emballages en plastique ne sont utilisés qu’une seule et unique fois avant d’être jetés. Ainsi, la perte économique annuelle due à la surproduction et à la non-réutilisation de ces sacs se chiffre à 110 milliards d’euros d'ici à 2050. Sans compter que la production de plastique nécessite énormément de ressources et pourrait consommer jusqu’à 20% du pétrole total, produit d'ici-là.
@greenbelarus
Actuellement, l’industrie du plastique produit dans son immense majorité des objets dont le temps de dégradation est infiniment long. Le plus souvent, ces derniers finissent dans la nature, et en particulier dans les océans et les mers du globe, où ils polluent et tuent l’écosystème.
Selon l’ONG Keep America Beautiful, pour donner un ordre d’idée, en 2009, les Américains produisaient environ 30 millions de tonnes de déchets plastiques mais 2 millions seulement étaient recyclés. C’est pour éviter cela que la Fondation Ellen MacArthur a longtemps soutenu l’idée « d’économie circulaire », un système économique qui ne produit pas de perte grâce à la réduction de la consommation des ressources ainsi qu’à de nouvelles méthodes de recyclage.
Ce rapport dramatique sur l’avenir des océans en 2050, doit marquer un tournant dans la façon dont les Hommes traitent la planète, particulièrement dans le domaine de l’industrie du plastique. Dominic Waughray, du Forum Économie Mondial, a récemment déclaré : « Pour mettre en œuvre une action d’envergure, il est clair que tous les acteurs de la scène internationale, que ça soit le secteur public, civil ou privé, doivent agir ensemble. Il faut arriver à saisir l’opportunité d’une nouvelle économie circulaire du plastique. »
@Joao Vianna
Espérons donc que les grands dirigeants et les industriels importants sauront faire en sorte que la tendance s’inverse. Protégeons notre planète !