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Dans l’optique de cette étude, sur l’ensemble des personnes avec les yeux bleus qui se sont portées volontaires, 99,5% avaient la même petite mutation au niveau du gène qui détermine la couleur de l’iris. Et ce, qu’ils soient Suédois ou Islandais à la peau blafarde, ou issues de Turquie ou de Jordanie à la peau sombre. Ce qui indique vraisemblablement, donc, que cette mutation s’est opérée chez un seul et même individu.
Le Professeur Hans Eiberg et ses collègues ne sont pas certains de la date exacte de ce phénomène. Alors pourquoi 10 000 avant notre Ere alors ? C’est à cette époque qu’il y a eu une rapide expansion des populations humaines vers l’Europe, alors que l’agriculture se propageait depuis le Moyen-Orient, à la période du Néolithique.
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Le Professeur Eiberg ajoutait que le marron était la couleur « par défaut » pour les yeux humains. Une unicité qui était due à la prolifération de personnes à la peau foncée. Une pigmentation de peau en lien direct avec l’emplacement géographique des populations, le climat qui y régnait et… la fameuse mélanine, une macromolécule qui, on le rappelle, est le principal responsable de la coloration des yeux, des cheveux et de la peau chez l’être humain.
La quantité de mélanine varie faiblement chez les gens qui ont les yeux bleus. En sachant cela, les scientifiques s’accordent donc pour dire qu’ils ont tous hérité de cette même variation, au même « endroit » de leur ADN. Qu’ils soient hommes ou femmes, les personnes aux yeux bleus ont tous la même séquence génétique dans la partie de l’ADN responsable de la couleur des yeux. Alors qu’au contraire, les personnes aux yeux bruns ont une quantité considérable de variations dans cette région de leur ADN.
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