Aux États-Unis, la ville de New York a été l’une des plus touchées par l’épidémie de coronavirus. À l’heure du déconfinement, avec l’arrivée des beaux jours, les autorités doivent redoubler de créativité pour rouvrir les lieux publics tout en veillant au respect de règles sanitaires, dont la distanciation physique.
Crédit : REUTERS / Eduardo Munoz
La problématique s’est notamment posée concernant les parcs, qui comme dans de nombreuses grandes villes du monde, constituent habituellement un spot de choix afin de retrouver ses amis, de pique-niquer, de faire du sport ou de se promener. Pour éviter les attroupements trop importants, la police de New York a décidé de mettre en place un système de traçage de sol. Ce dernier délimite la zone qui peut-être occupée, garantissant deux mètres entre chaque groupe et ainsi la limitation de la transmission du virus.
Le premier parc à avoir vu des cercles de peinture apparaître sur ses pelouses est le Domino Park. Situé dans le célèbre quartier de Brooklyn, il offre une vue imprenable sur le Williamsburg Bridge, l’East River et Manhattan. Pour de nombreux new-yorkais, c’est l’occasion de se remettre à vivre presque normalement.
Crédit : Getty Images / Noam Galai
Évidemment, comme à chaque fois qu’il y a un protocole à suivre, certains trouvent quand même le moyen l’enfreindre. C’est pourquoi, à New York, la municipalité, en lien avec la police locale pour organiser des patrouilles. Des photos montrent des agents surveiller que les gens respectent le règlement. Sur d’autres, on les voit distribuer des masques à celles et ceux qui n’en ont pas.
Ce dispositif original est la preuve que l’appréciation des lieux publics peut se faire en accord avec les recommandations sanitaires en vigueur aux quatre coins du monde. Alors, pourquoi ne pas appliquer cette méthode en France ?
Crédit : REUTERS / Eduardo Munoz
Crédit : REUTERS / Eduardo Munoz
Crédit : Getty Images / Roy Rochlin
Crédit : REUTERS / Eduardo Munoz
Crédit : Noam Galai / Getty Images