Dans une interview, un ancien gendarme haut gradé fait des révélations glaçantes sur l’affaire du petit Grégory.
Cela fait bientôt 40 ans que le corps sans vie de Grégory Villemin, quatre ans, a été retrouvé dans la Vologne. Depuis, le mystère plane toujours sur les circonstances de ce drame, qui a secoué la France dans les années 80.
Contre toute attente, les enquêteurs connaîtraient l’identité de l’assassin. C’est en tout cas ce qu’affirme François Daoust, l’ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), dans son ouvrage intitulé «Police technique et scientifique : le choc du futur».
Dans son livre (coécrit avec Jacques Prades), l’ex-gendarme fait des révélations glaçantes sur l’affaire du petit Grégory. Il a accepté de se confier dans une interview accordée au magazine belge Ciné-Télé-Revue.
Crédit Photo : iStock
«Nous connaissons l’identité de l’assassin»
Selon lui, le nom du tueur est déjà connu depuis longtemps : «Nous connaissons l’identité de l’assassin ! On ne peut pas en faire état, au risque sinon d’être poursuivi pour diffamation. Mais il y avait tout», a-t-il expliqué auprès du site d’information.
Toujours selon ses dires, c’est «une erreur de procédure» qui aurait entraîné la nullité des analyses et des interrogatoires concluants réalisés à l’époque.
Crédit Photo : iStock
«En off, on sait ce qu’il s’est passé. Officiellement, on ne peut pas le dire. La vérité est qu’il y avait des analyses, des interrogatoires qui étaient bons et qui nous donnaient la réponse», a indiqué le spécialiste.
Avant d’ajouter :
«Mais comme cela a été annulé pour une erreur de procédure, on ne peut plus travailler sur ces scellés et on ne peut plus réinterroger dans les mêmes conditions une des protagonistes qui avait donné tous les éléments et la temporalité : "Ça s’est passé ainsi, à tel moment, à tel endroit…’’».
Des révélations glaçantes qui n'aideront pas la famille à faire son deuil.