Des théoriciens viennent de trouver l'âge idéal pour se marier... et ça a le mérite de faire réfléchir !

Contrairement à nos grands-parents qui s’unissaient alors qu’ils n’étaient encore qu’adolescents, notre génération préfère les officialisations tardives. Il est en effet difficile de trouver chaussure à son pied dans une société de choix multiples. Et si nous trouvions l’âme sœur en appliquant la mystérieuse « théorie des 37 % » proposée par Brian Christian et Brian Griffiths ?
Qu’il est lointain, le temps où les couples s’unissaient en toute insouciance à l’âge de 16 ans… Aujourd’hui, l’ère du choix effréné semble avoir pris le pas sur les unions maritales. L’idée même du mariage semble dépassée et un tantinet effrayante : l’essor des applications de rencontres en est la preuve la plus édifiante. Et puis, comment faire son choix avec certitude lorsque nous hésitons longuement sur le menu du dîner de ce soir ou encore de la série Netflix que nous allons commencer ?

Deux théoriciens très inspirés ont peut-être la solution à toutes vos interrogations existentielles. Le journaliste Brian Christian et le professeur en sciences cognitives Brian Griffiths, tous deux co-auteurs de l’ouvrage Algorithms to Live By: The Computer Science of Human Decisions (Vivre en fonction des algorithmes : la science informatique des décisions humaines en français, N.D.L.R) évoquent la fameuse et intrigante « théorie des 37 % ». Qu’est-ce que cela signifie au juste ?

Cette règle, selon eux universelle, s’appliquerait aisément à chaque décision qu’un être humain prendrait dans sa vie, du choix de son appartement à la couleur de sa voiture. À partir de cette curieuse théorie, les deux hommes en sont venus à une conclusion, tout aussi curieuse : l’âge idéal pour trouver son alter-géo, l’homme ou la femme de sa vie, serait de 26 ans. Soit un an après avoir franchi le quart de siècle.

Est-ce une question de maturité ? Pas tout à fait : les algorithmes, par contre, auraient une réelle incidence sur nos décisions futures. Selon les deux spécialistes, un individu doit faire un choix lorsqu’il arrive à 37 % de ses potentialités. Faire un choix ni trop tardif, ni trop hâtif semble être donc un parfait compromis. Par exemple, si vous êtes à la recherche d’un logement à Paris, vous risquez de visiter un nombre incalculable d’appartements. Si vous en visitez un par jour pendant trois mois, il faudra vous fixer à partir du 37e appartement visité. En somme.

Bon, il est clair que les choses risquent d’être différentes si vous vous focalisez sur les relations humaines, qui sont quand même un poil plus compliquées à gérer. Les spécialistes estiment que l'on chercherait l'amour de 18 à 40 ans (une tranche approximative, il est vrai) et que par conséquent, l'âge de 26 ans serait LE moment pour faire l’inventaire des options qui s'offrent à nous et de faire un choix crucial. Ce serait l’instant fatidique, celui où vous seriez tout à fait sûr de vous, sûr de ce que vous souhaitez, et accessoirement de ce que vous ne souhaitez pas dans votre vie. Et c’est capital.

En tout cas, la thèse des deux hommes semble être confirmée par d’autres études allant dans ce sens. À l’Université de l’Utah, par exemple une enquête réalisée par le sociologue Nicholas H. Wolfinger confirme que l’âge idéal pour se marier se situerait entre 28 et 32 ans et que passé ce palier, le risque de divorcer baisserait de 5 % tous les ans : ce n’est pas très loin de la théorie algorithmique proposée par Brian Christian et Brian Griffiths !

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Source : Business Insider
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