Un mur a été érigé devant la maison d’une députée LREM de Vendée, ce dimanche. Cette dernière accuse des « gilets jaunes ».
Réveil compliqué pour la députée LREM-MoDem Patricia Gallerneau. Le domicile de cette élue vendéenne, situé à Talmont-Saint-Hilaire, a en effet été… emmuré dans la nuit de samedi à dimanche.
Un mur de parpaings, soutenu par des planches de bois, a ainsi été dressé devant l’allée conduisant à son garage, empêchant toutes sorties et entrées dans la résidence.
« Je supplie les gilets jaunes de faire le ménage dans leurs rangs »
Une action que l’intéressée a immédiatement dénoncé sur sa page Facebook, attribuant le méfait à des « gilets jaunes ». « Joli réveil ce matin… Mon domicile est muré par des imbéciles ! À quoi servent le dialogue la communication mes réceptions, jamais refusé de gilets jaunes, s'ils viennent en douce de nuit, murer le domicile d’une famille », a-t-elle ainsi déploré dans un message visiblement écrit à chaud sous le coup de l’émotion, étant donné les coquilles et autres fautes d’orthographe.
« Je les comprends je les écoute je les soutiens dans leurs revendications lorsqu'elles sont justifiées, ...mais je les supplie de faire le ménage dans leurs rangs et d'éjecter tous les imbéciles, haineux, racistes et homophobes qui s'y cachent et qui les décrédibilisent fortement ! », a poursuivi la députée de la 2e circonscription de Vendée.
Peu après 10h du matin, les gendarmes de la brigade territoriale de la ville sont venus constater les dégâts sur place avant de procéder à la démolition du mur.
« Je suis navrée qu’on nous mette tous dans le même panier »
Interrogée par nos confrères de Ouest France, Patricia Gallerneau a fait part de sa surprise et surtout de sa déception, elle qui se dit à l’écoute de ses administrés. « Je ressens du découragement, plus que de la colère. Toutes ces attaques récentes contre les parlementaires traduisent un rejet du monde politique. Mais je suis navrée qu’on nous mette tous dans le même panier, alors que ma porte a toujours été ouverte au dialogue », a-t-elle ainsi confié.
Ce n’est pas la première fois que l’élue est victime d’actes de malveillance. Dans la nuit du 11 au 12 avril dernier, sa permanence, située place de la Vendée à La Roche-sur-Yon, avait en effet été vandalisée.