L'Australie refusera désormais d'accorder des visas aux personnes condamnées pour violences domestiques

Les personnes condamnées dans leur pays pour des faits de violences contre des femmes ou des enfants n’auront plus le droit de venir en Australie, a annoncé dimanche 3 mars, le ministre de l’Immigration.

David Coleman, ministre de l’Immigration en Australie, a annoncé ce dimanche 3 mars, que les individus condamnés pour violences domestiques envers des femmes et des enfants seront désormais interdits d’entrée sur le territoire ou expulsés. « Si vous avez été reconnus coupable d’un crime violent contre des femmes ou des enfants, vous n’êtes pas les bienvenus dans ce pays », a souligné le ministre.

L’Australie interdit sur son territoire les personnes condamnées pour des faits de violences domestiques. Crédits photo : Shutterstock / sdecoret

Les nouvelles lois, entrées en vigueur jeudi 28 février, s’appuient sur la législation existante, privant de visa d’entrée les personnes condamnées à au moins un an de prison. « L’Australie ne tolère pas les auteurs de violences domestiques », affirme David Coleman dans un communiqué.

Le ministre a ajouté qu’aucun seuil de peine minimale n’était requis. Avant, seul un test de moralité ou une peine de 12 mois de prison pouvaient bloquer une demande de visa.

Canberra, capitale de l’Australie, intensifie ces derniers temps sa lutte contre les délinquants étrangers. La ville avait déjà refusé des visas au rappeur américain Chris Brown, condamné pour des faits de violences en 2009 sur la chanteuse Rihanna, et à la star de la boxe Floyd Mayweather, condamné à plusieurs reprises pour violences conjugales.

Selon David Coleman, depuis son arrivée au pouvoir en 2013, la Coalition a annulé plus de 4150 visas de criminels étrangers, soit sept fois plus que sous le gouvernement travailliste. Celui-ci avait annulé seulement 582 visas entre 2009 et 2013.

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