Alors qu’il y a tout juste un mois, la loi PACT (Preventing Animal Cruelty and Torture) était approuvée à la Chambre des représentants, le sénat américain a enfin adopté la loi.
Le président Donald Trump, Mike Pence et Melania Trump en compagnie du chien Conan, héros du raid et décoré ce jour-là. Crédit : Andrew Harrer/ Bloomberg
Le lundi 25 novembre, le président américain Donald Trump a signé le projet de loi visant à inscrire la maltraitance animale comme crime fédéral, a fait savoir la Maison Blanche.
Les actes de maltraitance animale seront désormais passibles de 7 ans de prison. Une punition juste et sévère qui fait écho aux dires de l’élu républicain Vern Buchanan, à l’origine du projet de loi avec l’élu démocrate Ted Deutch, qui déclarait : « L’adoption de la loi PACT envoie un message fort que ce comportement ne sera pas toléré » .
Le deuxième point de la loi stipule que la création et la diffusion de vidéo montrant des actes de cruauté dans laquelle un animal serait « écrasé, brûlé, noyé, étouffé, ou autrement soumis à des blessures corporelles graves » est aussi passible d’une peine de prison, en plus des actes commis sur ladite vidéo. Cela fait suite à la loi de 2010 qui ne sanctionnait alors que la diffusion des vidéos.
Une décision majeure qui montre le désir du Gouvernement américain de mettre un point d’honneur à tous les types de violence animale.
En France, la loi est plus laxiste, ne condamnant qu’à 750 euros d’amende une personne ayant commis des actes de maltraitance sur un animal domestique. Alors qu’elle est bien plus tranchante envers les actes de cruauté « graves » pour lesquelles une personne encoure jusqu’à 30 000 euros d’amende et deux ans de prison.
Quoi qu’il en soit, il s’agit pour le moment d’une mesure phare du quadriennat de Donald Trump.
President @realDonaldTrump just signed the Preventing Animal Cruelty and Torture (PACT) Act into law—which makes it a Federal crime to engage in animal crushing. pic.twitter.com/pqYKamPGFZ
— The White House (@WhiteHouse) 26 novembre 2019