Aux États-Unis, les hôpitaux mettent en place des programmes de volontariat pour aider, sur le plan affectif, les bébés nés de mères toxicomanes.
Les volontaires auront pour mission de porter les bébés dans leurs bras, près de soi et de leur prêter de l’attention. Lancé en octobre 2016 dans un hôpital de Boston, le programme baptisé « Calm » a déjà accueilli une centaine de volontaires, dont des étudiants en médecine.
Chacun des volontaires doit passer deux heures avec le nourrisson qui présente les symptômes du sevrage aux drogues, consommés par la mère. Des symptômes comme l’hyperexcitabilité, l’hypertonie, ainsi qu’à des troubles digestifs et respiratoires.
Ainsi, de nombreux hôpitaux américains ont emboîté le pas en lançant des programmes similaires, remportant un grand succès. Le remède au câlin apparaît comme la méthode la plus douce pour répondre aux besoins de l’enfant dans sa période de sevrage. Cela leur évite des traitements médicamenteux comme le recours à la méthadone.
En France, le même problème se pose mais la thérapie par le câlin n’a pas encore été testée. Par exemple, la maternité du CHU de Montpellier a mis en place, depuis 1997, une équipe soignante qui facilite l’accès aux soins des femmes enceintes toxicomanes, en créant un accueil spécialisé par une sage-femme référente. Une méthode qui vise plus à consolider le lien entre la mère et l’enfant à travers une hospitalisation conjointe prolongée en maternité.
À chaque pays sa méthode, mais tant qu’elle permet de prendre soin et de sauver des nourrissons, cela reste une très bonne méthode.