Aux États-Unis, un juge de l’État du Michigan a octroyé l‘autorité parentale sur un enfant de 9 ans à l’homme qui avait violé sa mère quand elle avait 12 ans.
C’est un article du Detroit News qui relaie l’information qui a de quoi en dégoûter plus d’un. Il y a neuf ans, un jeune homme de 18 ans se retrouvait condamné à de la prison ferme après avoir violé une adolescente de 12 ans. De ce viol est né un garçon qui a aujourd’hui 8 ans.
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Un juge américain de l’État du Michigan a octroyé l’autorité parentale à cet homme, Christopher Mirasolo, aujourd’hui âgé de 27 ans, tandis que la mère a désormais 21 ans. Cette décision fut prise à la suite d’un test ADN qui a établi la paternité de l’enfant à l’homme en question.
Forcément, cette décision a scandalisé la victime, comme l'explique son avocate : « Il n'a jamais été inculpé correctement et devrait être assis derrière des barreaux, le système réprime ma cliente, alors qu'elle était encore une enfant quand tout cela est arrivé ». En effet, à l'époque, Christopher Mirasolo n'avait écopé que d'un an de prison, et n'avait effectué que six mois et demi de sa peine. Une sanction inefficace puisque l'homme fut condamné une seconde fois, en 2010, et ce pour quatre and, pour une autre agression sexuelle sur une victime âgée de 13 ans.
Par ailleurs, sa seconde victime a également réagi à cette nouvelle : « Lorsque j'ai lu l'article, j'étais dégoûtée. Rien ne peut justifier qu'il ait obtenu un droit de garde. Et il ne devrait pas être autorisé à être en présence d'enfants sans supervision. »
L’avocate de la victime cherche désormais à faire annuler la décision en se référant au « Rape Survivor Child Custody Act », une loi protégeant les enfants nés de viols ainsi que les victimes de viols. Une décision finale (confirmation ou annulation de la décision du juge) sera rendue le 25 octobre prochain lors d’une nouvelle audience.