Leur hôte Airbnb réclame une somme exorbitante pour des dégradations... imaginaires

En Corse, la locataire d’une maison a halluciné après la fin de séjour, lorsque son hôte lui a réclamé la somme de 2 400 euros pour des dégradations qu’elle affirme n’avoir jamais commis.

Un cadre idyllique pour un week-end d’évasion et de tranquillité. En louant une maison sur les hauteurs de Porto-Vecchio, en Corse-du-Sud, Emmanuelle Poli et ses amis ont trouvé le cocon idéal pour se ressourcer. Mais ils étaient loin d’imaginer que la location allait tourner au vinaigre.

Si le séjour s’est bien passé, c’est la suite qui prend une tournure complètement hors de contrôle. Son hôte porte une réclamation auprès de la plateforme de location Airbnb et accuse le groupe d’amis d’avoir cassé des meubles, endommagé la terrasse ainsi que le crépi. Pour ses dégradations, elle réclame 2 400 euros. De quoi susciter l’incompréhension des locataires, selon Emmanuelle Poli qui s'est confiée auprès de TF1.

"Elle nous a demandé 2 400 euros de dédommagement. On s’est dit : "Mais c’est quoi cette injustice ?" On est calmes, on n’a même pas fait de fête"

Emmanuelle Poli témoigne sur TF1Crédit photo : TF1

Airbnb penche en faveur des locataires

Le jeune femme se défend de toutes dégradations qu’elle considère comme imaginaires et prévient qu’elle ne compte pas payer. Bien heureusement, le groupe d’amis a été prévenant et a filmé la villa lors de leur arrivée. Sur les images, on voit déjà les dégâts que la propriétaire attribue au groupe d’amis. Ça ne peut donc pas être de leur fait.

Dans son rôle d’arbitre en cas de litige, Airbnb a clôturé le dossier, en donnant raison aux locataires. Ces derniers accusent la propriétaire d’avoir tenté de leur extorquer de l’argent afin de rénover la maison.

Une place publique à Porto-Vecchio en CorseCrédit photo : iStock

Ces derniers temps, les litiges entre hôtes et locataires se multiplient sur Airbnb, à l’image de cet étudiant breton qui s’est vu réclamer 300 euros de dédommagement pour une... goutte de gel douche ayant taché un meuble d'une salle de bains.

Ce phénomène serait dû au système des boîtes à clés, qui déshumaniserait l’entrée et la sortie des logements puisque les propriétaires et locataires ne se rencontrent plus, si ce n'est pour l’état des lieux d'entrée et de sortie.

Source : TF1
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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef