Un député de la majorité souhaite rendre obligatoire la stérilisation des chats libres.
Loïc Dombreval est député LREM des Alpes-Maritimes mais aussi vétérinaire et grand défenseur du droit des animaux dans l’hémicycle. Il est donc le plus à même d’évoquer les problématiques autour de la cause animale.
Et il en est une qui revient sans cesse ces dernières semaines, et pas des moindres: la prolifération des chats.
En effet, le confinement sanitaire destiné à endiguer l’épidémie de coronavirus aura eu une conséquence plutôt inattendue !
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La stérilisation de tous les chats libres avec une prise en charge financière des mairies
Les associations, d’ordinaire chargées de stériliser les chats, n’ont pu honorer leurs engagements, provoquant ainsi une multiplication des naissances et donc une surpopulation de chats errants.
Pour enrayer ce phénomène, Loïc Dombreval veut rendre obligatoire la stérilisation des chats et propose que les mairies prennent « en charge financièrement » les opérations.
« Les chats vivent en liberté. Même quand ils ont un maître. Ce sont des animaux explorateurs, qui peuvent donc se rencontrer et se reproduire dans un grand rayon. Les femelles sont en chaleur tous les deux mois. Elles n'ovulent que s'il y a coït. Sans compter la prolificité de l'espèce. Chaque portée peut facilement compter six petits. Très vite on se retrouve avec des îlots de chats dans les communes, des îlots qui grandissent et se divisent. La situation est critique après le confinement. C'est pourquoi, il faut stériliser tous les chats qui ne sont pas destinés à la reproduction. », explique l’intéressé, dans une interview accordée à nos confrères du Parisien.
« Mon projet de loi propose de rendre obligatoire cette gestion des problèmes par les mairies qui prendraient en charge financièrement ces opérations. Elles pourront s'appuyer sur un fonds de soutien pour le bien-être animal que nous sommes en train de créer (...) Il faut s'appuyer sur le triptyque mairie, vétérinaire et associations de bien être animal. Le texte propose aussi que les vétérinaires appliquent des tarifs spéciaux pour les propriétaires d'animaux les plus nécessiteux. », poursuit le député dont la proposition de loi a été déposée en juillet dernier.