« Il riait jusqu'à 17h par jour ! ». Ses parents pensaient avoir un bébé heureux, il était en fait atteint d'une tumeur au cerveau

Un enfant britannique, qui rigolait en permanence, était en réalité atteint d’une tumeur bénigne au cerveau. Il a depuis été opéré avec succès.

Du rire aux larmes. Si le plus dur est désormais derrière eux, Gemma et Ed Young, originaires du petit village de Winscombe (Somerset) et parents d’un petit Jack, ont connu l’enfer il y a peu en ayant la douleur d’apprendre que leur fils était atteint d’une tumeur cérébrale.

Tout avait pourtant commencé dans la joie et la bonne humeur lorsque Jack, né le 11 mai 2014, faisait le bonheur de ses parents les gratifiant de grands éclats de rire et de « risettes », toutes aussi mignonnes les unes que les autres.

Mais très vite, le couple constate que l’enfant rigole beaucoup trop et surtout à longueur de journée. Des rigolades qui résonnent même parfois jusqu'à « 17 heures par jour », raconte le Daily Mirror. Et si les rires d’un nouveau-né demeurent d’ordinaire agréables à l’écoute, cela va néanmoins très rapidement devenir invivable pour toute la famille, qui compte deux autres enfants.

« On pensait qu’il était juste heureux tout le temps »

« Pour être honnête, on pensait qu’il était juste heureux tout le temps (…) J’étais juste une nouvelle maman qui essayait de s’habituer à cette nouvelle vie mais après deux mois, c’était devenu beaucoup trop. On a dû déplacer Jack en bas pour dormir car il n’arrêtait pas de réveiller ses frères. C’était exténuant », confesse ainsi la maman dans le quotidien britannique.

En effet Jack rit sans discontinu, y compris lorsqu’il dort et ses parents se retrouvent désemparés. De plus en plus inquiet, le couple décide de demander l’avis de médecins et se rend aux urgences alors que le bébé n’est âgé que de 6 semaines.

La requête des parents va d’abord étonner le personnel médical mais, rapidement, ce dernier va comprendre que ces « crises de rire » incontrôlées ne sont pas normales. « Une infirmière à l'hôpital a pensé qu'il riait ; elle a été choquée quand elle a compris que ce 'rire' était la raison de notre venue », raconte ainsi Gemma.

D’examens en examens, les médecins finissent par trouver l’origine du problème. Une tumeur cérébrale bénigne, appelée hématome hypothalamique (HH), est ainsi diagnostiquée chez le petit garçon. Cette tumeur, grande comme un grain de raisin, provoque en effet l’hilarité permanente du petit.

Soulagés de connaître enfin la source du problème, les parents de Jack se retrouvent néanmoins dos au mur, dans l’expectative, devant composer avec la maladie de leur enfant. Une période douloureuse d’autant que les médecins ne peuvent opérer de suite. Durant de longs mois, le malheureux continuera de souffrir de crises épileptiques gélastiques, qui se traduisent par des accès de rire intempestifs.

Après une longue attente, l’opération a enfin lieu avec succès en 2016. « Nous étions épuisés et tellement contents quand, après deux longues années, les médecins ont finalement pu opérer Jack et mettre fin à ses crises », raconte ainsi la maman.

Ce nouveau-né riait 17h par jour à cause d'une tumeur cérébrale. Crédit photo : PA Real Life

La tumeur retirée, Jack a pu alors commencer à vivre normalement comme tous les autres enfants de son âge. Aujourd’hui âgé de 4 ans, le garçon est en parfaite santé et ne rit naturellement que lorsqu’il est joyeux. Son premier rire « post opération » a d’ailleurs été un « moment merveilleux » pour sa maman, qui nage désormais dans le bonheur, comme toute sa famille.

Ce nouveau-né riait 17h par jour à cause d'une tumeur cérébrale. Crédit photo : PA Real Life

Source : Daily Mirror
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.