Dans cette commune, des personnes handicapées construisent des abris pour les chats errants

Pour venir en aide aux chats qui errent dans les rues de Bully-les-Mines, commune de la région Hauts-de-France, une association de personnes handicapées a construit aux matous de petites maisons en bois dans lesquelles ils peuvent se prélasser. Une initiative qui fait du bien en cette Journée internationale dédiée au mammifère poilu.

La commune de Bully-les-Mines compte 200 chats errants. Pxhere

Plus aucun chat errant dans les rues : telle est l'ambition du maire de Bully-les-Mines. Dans cette commune du Pas-de-Calais, le nombre de félins errants – estimé à 200 par la municipalité – fait l'objet d'inquiétudes. C'est pourquoi une vaste campagne de stérilisation des chats égarés dans la ville, menée en partenariat avec la Fondation 30 Millions d'Amis, a été lancée pour la deuxième année consécutive. Les félins stérilisés sont identifiés par tatouage et remis sur les sites où ils sont attrapés. En échange, la commune s'engage à construire des logis pour abriter les chats.

Et c'est l'APEI de Lens, une association de personnes en situation de handicap, qui s'est chargée de fabriquer les maisonnettes en bois destinées à héberger les animaux. « Ce seront des sortes de petites niches avec des formes originales pouvant accueillir entre 5 et 6 chats », décrivait alors Sadek Deghima, chef de service à l’APEI, auprès de 20 Minutes.

Depuis 2015, la loi oblige en effet les mairies à identifier et stériliser les chats errants afin d'éviter la recrudescence, dans la mesure où deux chats pourraient à eux seuls engendrer plus de 20  000 descendants, avant de les remettre en liberté.

Ces niches peuvent accueillir 5 à 6 chats. Apei

Depuis mars dernier, et grâce aux 10 adultes handicapés accueillis au Domaine des Écureuils, à Bully-les-Mines, qui ont construit les maisonnettes, les minous ont désormais un toit où passer la nuit.

Un système gagnant-gagnant qui offre certes aux chats un nid douillet, mais redonne surtout confiance aux personnes et permet de changer le regard sur le handicap. « Ils se retrouvent dans une situation d'aidant, donc valorisante pour eux mais également auprès de la population », explique Sadek Deghima à propos des participants de « L'atelier bois ».

10 adultes handicapés ont construit les cabanes en bois. Apei

Source : France 3
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