Une équipe de scientifiques a découvert l’existence d’une nouvelle population de baleines bleues. Les mammifères marins ont été identifiés grâce à leur chant unique.
Ce n’est un secret pour personne, la baleine bleue est l’animal le plus grand de la planète. Ses mensurations gargantuesques lui permettent de régner sur les océans. Et son chant puissant est un moyen de communiquer avec ses semblables.
C’est d’ailleurs ces sons qui ont permis à une équipe de chercheurs de découvrir une nouvelle population de baleines bleues au large de l’océan Indien. Le cétacé a été trahi par son chant unique, jamais répertorié par les scientifiques.
Crédit Photo : Robert Baldwin / Environment Society of Oman
Un chant unique en son genre
Dans un entretien accordé au New York Times, Salvatore Cerchio, l'un des chercheurs à l'origine de cette étude, explique que le son de cette baleine a été entendu par hasard à Madagascar, en 2017.
Suite à cette trouvaille extraordinaire, des sons similaires ont été enregistrés à plusieurs endroits différents : la mer Oman et près de l’archipel des Chagos.
Les enregistrements de la nouvelle chanson provenant de ces trois sites, séparés par des centaines ou des milliers de kilomètres, démontrent qu’il existe une nouvelle population de baleines bleues.
Crédit Photo : Earth theater
« C'était assez remarquable de trouver dans vos données un chant de baleine tout à fait unique, jamais rapporté auparavant », a indiqué Salvatore Cerchio.
D’après lui, les cétacés se « déplacent dans le nord-ouest de l’océan Indien et peut-être au-delà ». Le chercheur estime également que ces nouveaux chants ne peuvent pas être confondus avec ceux d’autres espèces.
« C'est comme entendre des chansons différentes d'un même genre, comme du Stevie Ray Vaughan et du B. B. King. Les deux sont du blues, mais on remarque des styles différents», a expliqué le scientifique.
Des échantillons génétiques devraient attester l’existence de cette nouvelle population de rorquals bleus.
Crédit Photo : Chase Dekker / Shuttestock
Pour rappel, le réchauffement climatique et la pollution plastique menacent toujours ces gros cétacés.