Deux retraités bretons, qui pratiquent le cyclotourisme, ont parcouru un périple de 4700 km de vélo aux quatre coins de l’Europe. Ils racontent leur aventure.
À la retraite, certaines personnes se mettent au jardinage, d’autres profitent de leurs proches. De leur côté, Pierre et Sylvie Allaire, un couple originaire de Plaintel (Côtes-d’Armor), ont jeté leur dévolu sur le cyclotourisme, une activité qui consiste à visiter des sites et des paysages à vélo, raconte Ouest France.
Crédit Photo : Pierre et Sylvie Allaire
Il y a un mois et demi, les deux époux ont emprunté un itinéraire pour le moins impressionnant : l’EuroVelo 6, une véloroute qui permet de traverser l’Europe.
«Ce circuit qui relie l’Atlantique à la mer Noire, est très spectaculaire et connu des cyclos du monde entier. Le but est de suivre le cours des trois plus grands fleuves européens, la Loire, le Rhin et le Danube», explique Pierre Allaire au quotidien régional.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les retraités viennent de boucler un sacré périple. En effet, ils ont parcouru 4700 kilomètres pour un total de 265 heures de vélo. Le circuit comportait 44 étapes, et les deux cyclistes ont eu droit à trois jours de repos bien mérités.
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Des paysages à couper le souffle
Comme le précise Ouest France, les deux aventuriers se sont rendus en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Slovaquie, en Hongrie et en Serbie. L’arrivée finale a eu lieu dans la ville de Constanta, en Roumanie.
Constanta. Crédit Photo : istock
Une chose est sûre : le couple en a pris plein les yeux. Il faut dire que les paysages étaient à couper le souffle : «Sitôt la frontière autrichienne franchie, nous avons découvert un changement de décor assez édifiant, avec un mode de vie totalement différent d’ici», ont confié les deux cyclotouristes.
Avant d’ajouter : «Nous comprenons mieux maintenant pourquoi la plupart des gens qui font l’EuroVélo 6 s’arrêtent à Budapest. La suite du parcours est totalement surréaliste. Les routes sont à l’abandon, pleines de nids-de-poule, on croise des voitures des années 60».
Au cours de leur périple, les sportifs ont passé la nuit dans des campings ou dans des pensions, en Roumanie.