Une jeune américaine est en situation délicate après avoir contracté des prêts étudiants dont les intérêts s'envolent.
Les prêts étudiants peuvent rapidement devenir un cauchemar aux États-Unis, en raison de taux d’intérêt parfois très élevés.
Il n’est donc pas rare de voir certaines personnes rembourser l’argent emprunté durant leurs études, tout au long de leur vie.
Ce qui peut donner lieu à des situations dramatiques et désespérées, comme celle de Teryca Brooks-Long.
Teryca Brooks-Long. Crédit photo : Caleb Hammer / Capture d'écran You Tube
Elle rembourse son prêt étudiant en cumulant 4 emplois
Pour rembourser ses prêts étudiants, cette habitante de San Antonio (Texas) a en effet dû exercer quatre jobs en même temps, comme elle le confiait en juin 2022 sur la chaîne You Tube de Caleb Hammer, un conseiller spécialisé dans les finances personnelles.
Lors de cette interview, Teryca, mannequin professionnel de formation, racontait qu’elle gagnait 3 500 dollars par mois (3 168 €) mais qu’elle devait rembourser un prêt de 176 000 dollars (159 352 €) avec des intérêts exorbitants de 250 000 dollars (226 352 €).
Chaque mois, la jeune femme voyait ainsi la somme faramineuse de 1 694 dollars (1 533 €) s’envoler, uniquement pour ce prêt contracté durant ses études supérieures, effectuées au sein de l’université de Baylor à Waco.
En plus de son métier de mannequin et actrice, Teryca a cumulé d’autres emplois, comme celui de conseillère dans un bureau d’inscription universitaire ou encore d’assistante immobilière.
En analysant sa situation financière, Caleb Hammer lui prédisait une dette d’un million de dollars dans les deux années à venir et lui conseillait de trouver des emplois mieux rémunérés, mais aussi de ralentir son train de vie (en arrêtant notamment de manger au restaurant) et de vendre sa voiture, pour laquelle elle avait également contracté un nouveau prêt à hauteur de 13 500 dollars.
Mais la jeune femme a toutefois refusé de céder son véhicule.
Selon le Daily Mail qui a repéré cette interview, les trois prêts étudiants de Teryca disposaient de forts taux d’intérêt de 11,75 %, ce qui explique le gonflement de sa dette.