En Vendée, un collectif a été créé pour sauver des animaux abandonnés dans une micro-ferme, près de Bellevue. Une vingtaine de personnes se chargent de nourrir et de trouver un abri aux animaux.
Crédit photo : Journal des Sables
En Vendée, dans le lieu-dit de Bellevue, une micro-ferme biologique appelée « Les Copains de copain » s’est installée depuis la mi 2020. Cependant, depuis quelque temps, la propriétaire des lieux est introuvable et injoignable, et les animaux sont laissés à l’abandon.
« Au début, la démarche était plutôt intéressante. La micro-ferme proposait même la vente d’œufs issus de poules sauvées de l’abattoir », a déclaré une personne habituée à passer devant la ferme.
Dès la création de la ferme, les normes sanitaires laissaient à désirer. Au printemps 2021, des poules ont commencé à disparaître et le cadavre d’une chèvre a été découvert et laissé sur place pendant un mois. Cette situation a peu à peu inquiété de nombreux habitants de la région, qui ont décidé de se mobiliser pour aider ces animaux.
Ils sauvent les animaux abandonnés
Pour aider les animaux, un collectif baptisé « Le collectif Nono » a été créé, et il regroupe une vingtaine de bénévoles. Chaque jour, ces personnes se déplacent pour donner à manger et à boire aux ânesses, chèvres et cochons, à travers les broussailles de la palissade de la ferme.
« On a voulu avoir des explications auprès de la gérante, mais elle est injoignable et introuvable. Son ex-compagnon nous a surpris aux abords du terrain, alors que nous étions sur la voie publique, en train de donner à manger aux animaux. Il nous a dit de dégager. Il s’est montré très véhément, nous avons désormais peur de venir alimenter les animaux », ont confié les membres du collectif.
Crédit photo : Journal des Sables
Le collectif s’est également rapproché de plusieurs associations protectrices des animaux, et a alerté la mairie de la ville ainsi que la Direction départementale de protection des populations.
« La rencontre avec la propriétaire n’a pas été simple. Les échanges avec cette dame sont compliqués, voire inexistants. J’ai fait tout ce qui est en mon pouvoir au niveau administratif. Je ne peux rien faire d’autre, mais il est clair que la situation me préoccupe », a regretté Jacques Rabiller, le maire de la commune.
Pour le moment, les bénévoles espèrent trouver un nouvel abri aux animaux, pour leur permettre d’être nourris convenablement et de vivre dans des conditions décentes. Face à cette situation préoccupante, le collectif est dans l’attente d’une réponse des autorités pour agir et sauver les animaux abandonnés.