@nasa
Les centaines d’étoiles filantes qui traverseront notre atmosphère d’ici quelques heures sont appelées êta-Aquarides. En entrant dans l’environnement terrestre, elles laisseront derrière elles de grandes traînées lumineuses visibles à l’œil nu.
Et en parlant de visibilité, sachez que le phénomène sera particulièrement facile à observer. Pour l’occasion, pas besoin d’être un pro du télescope afin d’assister à cette scène unique. D’après plusieurs estimations, il y aura énormément d’êta-Aquarides. Jusqu'à 55 par heure ! Et quand on sait qu’elles se déplacent à une vitesse de 66 kilomètres par seconde, le show promet d’être très impressionnant. Autre condition optimale pour en prendre plein la vue, l’absence de lune cette nuit-là permettra une obscurité presque complète. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour que les nuages laissent place à un ciel dégagé.
À quel moment précis les observer ?
En ce qui concerne la France métropolitaine, le meilleur moment sera entre 2h45 et 4h15 dans la nuit de jeudi à vendredi. Après cette fenêtre, bien qu’elles ne soient pas toujours perceptibles, les premières lueurs de l’aube apparaissent et gâchent le spectacle. Évidemment, pour améliorer toute observation, préférez un endroit isolé des sources de lumières artificielles du type lampadaires, phares de voiture, habitations, etc.
@observatory
Pour les curieux qui ne se trouveraient pas en France, sachez que le phénomène sera visible de n’importe où dans le monde. Idéalement, il vous faudra diriger le regard vers le sud-est pour être certain de ne rien rater.
Si malheureusement, vous êtes indisponible à ce moment-là, sachez que cette date (le 6 mai à 3h45, ndlr) représente l’apogée de la pluie d’êta-Aquarides. Cela signifie que le phénomène sera aussi observable avant, et après cet instant. En effet, dans les 24h qui y précéderont et qui y succéderont, un nombre très important d’étoiles filantes devrait apparaître. Notez aussi que le phénomène ne cessera totalement son activité que le 28 mai, théoriquement, vous aurez donc jusqu’à ce jour-ci pour tenter votre chance.
Bien que les premières observations de cet amas d’étoiles filantes remontent à l’an 401, ce n'est qu'en 1870 qu'il fut officiellement découvert par G. L. Tupman. Six ans plus tard, il fut associé au passage de la comète de Halley. Cet essaim d'étoiles filantes des êta-Aquarides est actif du 19 avril au 28 mai. Ses étoiles filantes proviennent de la constellation du Verseau qui, en latin, se dit Aquarius, d'où leur nom.
@mashkala
Alors, impatients ?