Ce lundi 22 octobre, Donald Trump a confirmé une note interne de l’administration qui avait été révélée par le New York Times. Les Etats-Unis ont bien l’intention de restreindre la définition légale du genre en excluant les personnes transgenres.
C’est une information qui a fait grand bruit outre-Atlantique et qui fait des vagues jusque chez nous. Ce dimanche, le New York Times révélait une note interne de l’administration Trump qui statuait sur une nouvelle définition très restreinte sur l’identité des genres.
Selon cette note, l’identité de genre serait exclusivement liée aux organes sexuels à la naissance. La masculinité et la féminité seront donc immuables. Ainsi, les nouveaux-nés seront soit masculins, soit féminins, ce qui empêcherait les personnes transgenres d’être officiellement reconnus par l’Etat : « Le sexe indiqué sur le certificat de naissance d’origine d’un individu doit constituer la preuve définitive du sexe d’une personne, à moins qu’il ait été infirmé par des preuves génétiques fiables ».
Le président américain a confirmé la véracité de cette mesure ce lundi 21 octobre, alors qu’il avait, dans un premier temps, promis de protéger les habitants transgenres : « Nous sommes en train de regarder. Nous avons beaucoup de concepts différents à l’heure actuelle. Je protège tout le monde. Je veux protéger notre pays » a-t-il affirmé.
Évidemment, face à cette révélation, les réactions n’ont pas tardé à l’image de l’Association américaine pour les libertés civiles (ACLU) qui a qualifié cette mesure de « véritable attaque contre la vie et l’existence des personnes transgenres ».
« C’est douloureux, c’est empli de haine et ça ne se passera pas comme ça. Si l’administration Trump va de l’avant avec ces politiques pleines de haine et de souffrance, elle fera de nouveau face à une opposition devant les tribunaux et au sein de la population » a confié James Esseks, directeur du projet LGBT & HIV de l’ACLU.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump s’en prend aux droits des personnes transgenres. Notamment, à l’été 2017, il avait déclaré qu’il comptait interdire aux recrues transgenres de servir dans l’armée. Par ailleurs, il avait également supprimé des mesures anti-discrimination protégeant les homosexuels dans le monde du travail, apportant son soutien à des entrepreneurs qui exprimaient des convictions religieuses comme arguments.
