En astronomie, les planètes qui sont situées en dehors du système solaire sont qualifiées d’ « exoplanètes ». On les appelle aussi les planètes extrasolaires, car leur orbite tourne autour d’une étoile, et non du soleil.
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Cette nouvelle exoplanète tourne en orbite autour de Proxima Centauri, l’étoile la plus proche de notre système solaire. Elle se trouve à 4,24 années-lumière, soit 40 000 milliards de kilomètres de distance, et fait d’elle une planète jumelle « très proche » de la nôtre. Rappelez-vous : l’année dernière, les scientifiques s’étaient enthousiasmés de la découverte de l’exoplanète Kepler 452-b à…1400 années-lumière. Celle découverte récemment est donc « à côté ».Cette « sœur » de la terre serait potentiellement habitable. Car elle se situe dans une zone où de l’eau liquide pourrait exister (élément primordial au développement de la vie) et où l’on pourrait marcher.
De plus, d’après Alain Cirou, consultant en Sciences pour Europe 1 : « C’est quelque part une planète où il fait bon vivre. Un peu comme la Terre. Et c’est pour ça qu’on risque de parler de ‘sœur jumelle’ de la Terre ».
Cette exceptionnelle découverte est toutefois à modérer. La « jumelle de la Terre » n’a pas été officiellement reconnue par l’ESO, d’où le fait qu’elle ne soit pas encore nommée. Il faudra attendre la fin du mois pour avoir confirmation de la part des professionnels en charge de la découverte. Un astrophysicien a confié anonymement à Der Spiegel que « trouver ce corps spatial était un travail très difficile. Nous étions aux limites de ce qui est techniquement possible de mesurer. »
Arriveront-ils à refréner un enthousiasme déjà très présent ? Richard Hook, un porte-parole de l’ESO, tente de refroidir les esprits échauffés en indiquant à L’Agence France Presse qu’il ne confirmait ni ne démentait « la jumelle de la Terre », après avoir pris connaissance de l’article du journal allemand. « Nous ne faisons pas de commentaires », a-t- il conclu.