C’est un phénomène moins répandu, et méconnu, mais cela existe bien : des femmes gangsters qui tiennent avec une main ferme des organisations criminelles internationales.
Parmi les plus grands criminels de l’Histoire, on pense souvent aux parrains de la mafia italienne ou aux cartels sud-américains, entre autres… Ici, par criminel, on parle bien des trafiquants à la tête d’un réseau national ou international qui génère du profit, et non pas le serial killer local qui exécute en solo pour son simple plaisir...
Le point commun, c’est que ces organisations criminelles, qui cumulent des chiffres d’affaires exorbitants, sont dirigées d’une main de fer par des hommes sans scrupule. Cependant, ces hommes ont parfois une femme dans leur ombre. Et certaines d’entre elles n’hésitent pas à prendre le relais quand leurs maris sont tués ou emprisonnés. Entre trafic de drogues, trafic d’organes, elles contrôlent, ou ont contrôlé, un vaste réseau criminel.
Découvrez le portrait de ces 12 femmes gangsters parmi les plus dangereuses au monde :
À 28 ans, cette mère de trois enfants aime bien s’afficher sur les réseaux sociaux avec ses goûts de luxe (un M-16 chromé ou un AK-47 rose). Considérée comme la « Kim Kardashian des cartels », elle aime bien cultiver sa ressemblance avec la bimbo américaine. Surtout, même si elle nie toute activité illégale, elle aurait pris la succession de son mari, emprisonné en 2014, pour diriger « Los Antrax », un gang d’assassins affilié au cartel de Sinaloa, l’un des plus puissants de l’Amérique du Nord. Elle est surnommée « L’Impératrice de Los Antrax ».
En 1950, alors qu’elle n’avait que 16 ans, et était enceinte de 8 mois, Pupetta n’a pas hésité à abattre sans sourciller l’homme qui avait envoyé son mari en prison, en lui envoyant 15 balles dans le corps. Et cela en plein Naples, aux yeux de tous. Si elle a dû passer par la case prison (son fils y est né), elle devint l’une des figures majeures de la Camorra. Surnommée « céleste » ou encore « la marraine de Naples », elle fut une source d’inspiration pour les futures femmes gangsters.
Sœur d’un chef de clan de Secondigliano, un quartier pauvre de Naples qui s’est mué en plaque tournante du trafic de drogue, entre autres, elle prend les rênes du clan en 1993 après la mort de son frère. Elle fut l’une des criminelles les plus recherchées d’Italie jusqu’à son arrestation en 2001. Selon les rumeurs, elle continue de diriger le réseau depuis sa cellule.
Elle gérait un service de rencontres pour des clients fortunés, en apparence… En vérité, elle était à la tête d’un véritable réseau de prostitution international, comprenant même des mineurs, toujours pour des personnes riches. Son arrestation en septembre 2012 fait la Une des journaux à travers le monde.
Cette mère de 13 enfants la jouait en solo et contrôlait un réseau de trafic de drogue, d’organes et de meurtriers sur Los Angeles, même si son influence se ressentait sur les deux côtés de la frontière américano-mexicaine. Surnommée « La Chata », elle est aujourd’hui en prison.
Sous son visage angélique, elle était une ancienne dirigeante du cartel Beltran-Leyva. Surnommée « La Reine du Pacifique », elle usait de ses charmes pour arriver à ses fins, se mariant notamment avec deux chefs de la police mexicaine corrompus. Inculpée en 2007, elle goûte à la prison jusqu’en février 2015. Son cartel aujourd’hui dissous, elle s’est alliée au cartel de Juarez, l’un des plus puissants du Mexique.
Surnommée « The Big Kitten » (« La Grande Chatte », ndlr), elle fut la dirigeante de la Camorra à Naples après l’assassinat de son mari Nicola Pianese en 2006. Elle fut arrêtée en 2012 avec 65 autres suspects de l’organisation criminelle sicilienne.
Dans les années 80, elle et son mari Anthony Mosley étaient devenus les plus gros vendeurs de cocaïne de Los Angeles. Après le meurtre de son mari, elle a continué à gérer seule le business afin d’engendrer des profits de centaines de milliers de dollars par mois. Dénoncée par un dealer associé, elle est en prison pour 15 ans.
9 – Thelma Wright
Elle aussi s’est fait connaître en compagnie de son mari. Jackie Wright était l’un des plus gros dealers de drogue de Philadelphie, jusqu’à son assassinat en 1986 d’une balle dans la tête. Thelma a repris le flambeau jusqu’en 1991. À ce moment-là, après avoir empoché un bon paquet de pognon, elle décide de tout arrêter et change de vie pour devenir écrivaine.
Elle fut la dirigeante de la famille Moran, un groupe criminel australien opérant à Melbourne qui trempait dans le trafic de drogues. Entre 1980 et 2000, deux de ses maris ont été tués ainsi que son fils et son beau-frère. Elle a pris 26 ans de prison et vit une retraite enfermée en quatre murs alors qu’elle approche les 72 bougies.
Membre d’une famille mafieuse du clan sicilien Madonia, elle prend la tête de celui-ci après l’arrestation de son mari. Elle gère alors le trafic de drogue et les extorsions. Réputée pour être cruelle, elle reste crainte, même en prison, depuis son arrestation récente.
Sœur de Raffaele Cutolo, membre éminent de la Camorra, Rosetta devient une figure majeure de la mafia italienne. Arrêtée en 1993, elle réussit à écourter sa peine de prison pour n’en faire que cinq ans.
Incroyables ces femmes gangsters, n’est-ce pas ?