Mission accomplie pour ce coureur aguerri. Nicolas Verdes a parcouru, hier matin, 39 kilomètres dans les rues de Paris, pour dessiner la silhouette du bossu de Notre-Dame en guise d’hommage.
Une semaine après le terrible incendie qui a détruit une partie de la Cathédrale Notre-Dame, un coureur a décidé à sa manière de lui rendre hommage.
Lundi 22 avril, au petit matin, il s’est lancé dans les rues de Paris pour tenter de dessiner avec son GPS la silhouette de Quasimodo assis sur une gargouille et voyant son cœur s’envoler. « Il y a eu un gros travail de préparation pour être certain que ça ressemblerait bien à quelque chose », explique l'athlète à France Info. Pour ajouter : « Il a fallu faire attention aux ponts, à la Seine, aux trottoirs ».
Il aura fallu 38,9 kilomètres et un peu plus de 5 heures d’effort à l’athlète de 46 ans pour parvenir à son objectif. Ce policier rennais, grand adepte de course de fond, a utilisé la technique du « GPS drawing » pour dessiner le bossu de Notre-Dame. Une tendance qui consiste à utiliser une application sportive pour enregistrer le tracé de sa course et réaliser des dessins insolites.
Il dessine le bossu de Notre-Dame en parcourant 39 kilomètres dans Paris. Crédits photo : Nicolas Verdes
« Ça a été dur », a-t-il conclu à la fin de son parcours sur le pont de l’Archevêché, au pied de Notre-Dame, d’où il était parti dès 8 heures du matin. « Pas à cause du parcours en lui-même. Mais à cause des obstacles sur les trottoirs. Quand je suis parti, au petit matin, on devait être 3 ou 4 sur le pont. En quelques heures ça a bien changé », précise le coureur qui a dû courir près de milliers de personnes dans les rues, appareil photo et portable en main.
Au départ, Nicolas Verdes envisageait de dessiner la cathédrale Notre-Dame. Un projet qu’il a très vite abandonné.« C'était trop compliqué à cause des nombreux détails, ma sortie dépassait les 160 kilomètres, ce n'était pas possible », rapporte le coureur sur France Info.
Pour rappel, Nicolas Vardes n'en est pas à son premier « GPS Drawing ». En janvier dernier, il avait dessiné la carte de France en marchant 34 kilomètres dans les rues de Paris. Un mois plus tard, en février, il avait cette fois dessiné la carte de la Bretagne, toujours dans les rues de la capitale.