Son voisin lui fait vivre un enfer chaque nuit et personne ne veut l'aider, elle est obligée de déménager

À Marseille, une jeune femme vit un véritable enfer à cause de son voisin, auteur de tapages nocturnes quasiment chaque nuit. Ses tentatives de dialogues restant vaines, elle n’a d’autre choix que de déménager !

Le bien-être, c’est aussi se sentir bien chez soi ! Mais quand on est chez soi et que notre tranquillité est perturbée par le voisinage, c’est compliqué ! Surtout quand le voisin est particulièrement bruyant et agressif, n’ayant aucun respect d’autrui !

C’est la douloureuse expérience que subit Camille, une jeune infirmière libérale résidente à Marseille. C’est bien simple : elle n’arrive plus à dormir ! Cela fait un an qu’elle est installée dans un appartement situé dans le 8ème arrondissement de Marseille. Assez rapidement, elle comprend que l’homme qui habite au-dessus de chez elle est un véritable énergumène qui n’a cure du bien-être de ses voisins.

“D’un coup, je sursaute à 1 heure du matin. Quand je travaille 7 jours d’affilée, j’ai besoin de dormir. Je me lève à 6h, je finis à 20h, je suis hyper fatiguée”, raconte-t-elle auprès de Actu.

Son voisin n’a clairement pas le même agenda, et même en pleine semaine, il rentre souvent chez lui vers 1h du matin et est rarement tout seul pour poursuivre la fête : “Il met du Booba à fond à 3h du matin un lundi soir. Ils sont 10 dans l’appartement, j’ai l’impression que c’est une meute de sangliers ! Cela commence à 1h du matin et cela peut finir à 8h. Je pense qu’ils doivent rentrer de soirée, du coup, ils sont déchaînés”.

Crédit photo : iStock

“Il m’a répondu de changer de travail”

Évidemment, la jeune femme a tenté de dialoguer avec ce voisin bruyant, sans pour autant parvenir à changer la donne. Sa dernière tentative s’est non seulement soldée par un échec, mais a failli dégénérer : “Il m’a ouvert et m’a prise violemment par le bras, en me bloquant dans le couloir. Là, il a commencé à me traiter de tous les noms et m’a dit que si je continuais à venir, il allait me mener la vie dure. Je me suis mise à pleurer, en lui expliquant que je suis infirmière et que je suis trop fatiguée. Il m’a répondu de changer de travail. J’ai fini par appeler ma meilleure amie et je suis allée dormir chez elle, à 1h du matin. C’est comme cela la plupart de mes nuits”.

Cette dernière incartade a été celle de trop pour Camille, qui ne se sent même plus en sécurité chez elle : “Maintenant, cela va au-delà du tapage nocturne. Je ne me sens plus en sécurité, seule, face à une bande de mecs bourrés”.

Un triste constat, d’autant plus que ni la police, ni le syndicat de copropriété, ne semblent faire quelque chose contre ce voisin parasite : “J’ai l’impression que si tu ne te fais pas poignardé à coup de couteau, il n’y a rien qui aboutit”. Ainsi, Camille recherche donc un nouvel appartement mais en tant que travailleuse indépendante, la prospection risque d’être difficile.

Source : Actu.fr
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