En pleine canicule, un père de famille a récemment fait don de plusieurs ventilateurs à l’école de sa fille, mais l'établissement les lui a rendus prétextant un point de réglement.
Soucieux des conséquences des fortes chaleurs sur la santé de son enfant et de ses camarades, un père de famille a offert des ventilateurs à l’école de sa fille, mais l’inspection académique les a refusés.
Crédit photo : vchal / Shutterstock
Les uns y verront une absurdité, les autres – plus pragmatiques – y verront une application stricto sensu des règles de sécurité. C’est selon !
Toujours est-il que la décision a de quoi surprendre alors que la France, et plus particulièrement la région parisienne, affronte actuellement une canicule plutôt intense.
« Avec cette décision, ce sont les enfants qui sont pénalisés. »
Ce parent d’élève, dont l’enfant est scolarisé à l’école maternelle Romain-Rolland située à Orly (Val-de-Marne), avait ainsi acheté – sur ses propres deniers - 10 ventilateurs pour une valeur totale de 400 euros, afin d’équiper chaque salle de classe de l’établissement.
Problème, un inspecteur de l’académie du Val-de-Marne, en visite dans le groupe scolaire, a constaté que les appareils ne pouvaient être utilisés sans être homologués au préalable. Il a donc décidé de les restituer au donateur.
Crédit photo : maroke / Shutterstock
En effet, comme le prévoit l’administration, tout matériel susceptible d’être installé dans une salle de classe doit obtenir une homologation en bonne et due forme et doit passer par un appel d’offre, dans le respect des règles de sécurité.
L’inspecteur n’aurait donc fait qu’appliquer le règlement à la lettre, au grand dam du généreux papa qui a beaucoup de mal à comprendre cette décision, comme il l’a confié à nos confrères du Parisien.
« Ils (les ventilateurs) ne seraient pas aux normes mais dans la classe de ma fille, sans rideaux ni stores, il fait quarante degrés ! Hier, même les professeurs m’ont remercié. Au final, avec cette décision, ce sont les enfants qui sont pénalisés. », a-t-il ainsi déploré.
Pourtant, assure-t-il, « ces ventilateurs sont certifiés «normes françaises» », ce qui n'est manifestement pas suffisant aux yeux de l’Éducation nationale.
Si la décision semble motivée par le légitime principe de précaution, il est vrai qu’un tel refus peut paraître curieux au regard des fortes températures auxquelles sont soumis les élèves, en classe.