En Alaska, l'administration Trump souhaite lever l'interdiction des techniques extrêmes de chasse

Comme toute pratique, la chasse est évidemment réglementée. En Alaska, il est par exemple interdit de traquer un animal dans sa tanière et, de surcroît, un animal qui soit un bébé. L’équipe de Donald Trump souhaiterait cependant lever l’interdiction de ces techniques de chasse jugées « extrêmes » dans les réserves nationales de cet État, une décision loin d’être du goût des défenseurs des animaux.

Image d'illustration d'un ours en Alaska. Crédit photo : Gudkov Andrey / Shutterstock

L’administration Trump a proposé ce lundi 21 mai 2018 dans le Registre Fédéral de revenir sur la règle mise en place en 2015 prohibant les techniques de chasse ultra-agressives dans les réserves naturelles d’Alaska mettant en péril des animaux très jeunes et/ou cachés dans leurs tanières. Elle souhaiterait, en outre, autoriser l’utilisation d’appâts alimentaires comme le bacon ou les donuts, de permettre d'utiliser des chiens de chasse pour poursuivre les ours, d'utiliser des bateaux à moteur pour tuer des caribous en train de traverser des courants, le tout sur une superficie d'environ 81 000 kilomètres carrés de l'État.

Jamie Rappaport Clark, président de l’organisation américaine Defenders Of Wildlife, a réagi en expliquant à EcoWatch qu’ « autoriser le massacre de bébés ours et de louveteaux dans leurs tanières est barbare et inhumain » et que « les régulations proposées mettent de côté le but exact des parcs naturels, à savoir protéger la nature et la vie sauvage ».

Dites cruelles, ces propositions sont massivement rejetées par de nombreux organismes, à l’instar de Humane Society, qui prie instantanément le plus de gens possible de se faire entendre en faveur du maintien des interdictions. Nous savions Donald Trump peu investi dans la protection de l’environnement, cette volonté de son équipe est un nouveau témoignage de son manque de souci pour la nature. Cette mesure proposée par le National Park Service pourrait être adoptée dans un délai de deux mois. 

Source : EcoWatch
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