Ce 17 février, un chien-loup a été abattu lors d’une balade en compagnie de sa propriétaire. Voici ce que l’on sait.
Terrible drame dans les Alpes-Maritimes, à Menton. Ce 17 février 2025, alors qu’une propriétaire d’un magnifique chien-loup, prénommé Aslan, baladait son chien, ce dernier a été subitement abattu. L’animal faisait partie de la vie de Sandrine Bernard depuis plus de sept ans et la comblait de bonheur. Aujourd'hui, traumatisée par la perte de son chien, elle a témoigné dans Le Figaro :
“Il était tellement gentil et protecteur. Il n’a jamais fait le moindre mal ni mordu quiconque.”
Mais alors, que s’est-il passé ?
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La faute à la chasse ?
Ce lundi, en fin de journée, sur les coups de 17 heures, Sandrine a décidé d’offrir à son chien une petite balade, ainsi qu’au chien d’une amie, un malinois. Elle s’est donc rendue au Mont Agel, un coin réputé pour ses sentiers pédestres. Un lieu qu’elle a l’habitude de fréquenter, sauf en période de chasse au gros gibier. La chasse au gros avait justement été fermée depuis plusieurs jours par le département, la propriétaire du chien s’y est donc rendue sans la moindre appréhension. Alors que la maîtresse a laissé les deux chiens courir sans laisse, elle n’a jamais revu son chien en vie :
“Le malinois est parti après une odeur, Aslan l’a suivi. Ils n’étaient qu’à quelques dizaines de mètres. Il y a eu deux coups de fusil et je l’ai entendu hurler. Et puis le malinois est revenu seul, la queue entre les jambes”.
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Un drame encore inexpliqué
En larmes, comme le rapportent nos confrères, Sandrine a confié :
“J’ai crié ’qui a tué mon chien ?!’ mais personne n’a répondu.”
Un témoignage déchirant. Selon les dernières informations, l’échographie réalisée sur le corps de l’animal a révélé la présence “d’au moins une centaine de projectiles de type plombs répartis dans le corps de l’animal, confirmant ainsi la nature du traumatisme létal.” Pour Sandrine, son chien aurait donc été victime d’un braconnier ou d’un chasseur. La propriétaire ne s'interdit pas de déposer plainte contre la Fédération départementale des chasseurs des Alpes-Maritimes.
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Des circonstances atténuantes ?
Pour l’instant, personne ne s’est manifesté suite à ce drame. Pourtant, Sandrine avait bien constaté la présence d'une voiture sur le parking à son arrivée au Mont Agel. Un véhicule qui avait disparu après le drame. Même si la chasse au gros était fermée depuis quelques jours, la chasse à plumes est, quant à elle, ouverte jusqu’au 28 février. Afin de comprendre ce qu'il s'est passé tous les chasseurs de petit gibier répertoriés sur la commune vont être auditionnés.
Pierre Caujolles, le président de la Fédération, a expliqué au Figaro : "Nous aussi nous pourrions déposer plainte contre elle. On sait que des plaintes ont déjà été déposées contre cette dame, notamment en 2022, pour des problèmes avec son chien qu’elle ne tenait pas en laisse et ne maîtrisait pas. Il avait menacé et effrayé des gens à plusieurs reprises." Selon lui, la personne qui aurait pu tirer sur les chiens a peut-être agi par légitime défense : "Si l’animal l’a attaqué, lui ou son chien, et qu’il l’a pris pour un loup, ça peut s’expliquer..." À suivre donc...