En mars dernier, deux girafes blanches ont été tuées par des braconniers au Kenya. Pour protéger l'unique survivante, des gardes de la faune lui ont installé un signal GPS afin de la suivre en temps réel.
Au Kenya, les trois dernières girafes blanches du pays vivaient en liberté dans la savane. Mais il y a quelques mois, le groupe composé d'une femelle et de ses deux bébés, a été attaqué par des braconniers.
Crédit photo : Caters News Agency / AFP
Malheureusement, la mère et l'un des petits ont été tués, ce qui avait bouleversé la population locale.
« Leur mise à mort a été un vrai coup dur. La communauté avait mis en place des énormes mesures pour tenter de conserver ces espèces rares et uniques », avait déclaré Mohammed Ahmednoor, directeur de la conservation.
Un signal GPS sur la girafe
La deuxième petite girafe blanche a quant à elle survécu et est désormais la dernière de son espèce. Pour la protéger des braconniers, des gardes de la faune lui ont installé un signal GPS sur l'une de ses cornes, afin de suivre ses mouvements en temps réel.
Toutes les heures, le système envoie un signal sonore pour avertir les gardes de sa position et de ses déplacements.
Crédit photo : AFP
La petite famille de girafes blanches avait été vue pour la première fois au Kenya en 2017. Son apparition avait suscité un grand intérêt et relancé le tourisme. Peu peureux, les animaux se laissaient facilement approcher par les hommes.
« Ils étaient proches de nous et extrêmement calmes, ils ne semblaient pas dérangés par notre présence. La mère continuait de marcher à quelques mètres devant nous tout en signalant à son bébé de rester caché derrière les buissons », ont expliqué les agents de conservation.
Crédit photo : AFP
Leur couleur inhabituelle n'est pas de l'albinisme mais du leucisme, un trait génétique rare. Cette particularité leur donne une très belle apparence, mais elle est également une source de danger puisque les girafes blanches sont plus visibles par leurs prédateurs.