Une étude récente a prouvé que la seiche, un céphalopode, faisait preuve d'une incroyable intelligence et d'une rare maîtrise de soi, en réussissant avec succès le fameux test du marshmallow.
Les êtres humains auraient tort de se croire dotés d’une intelligence supérieure aux autres espèces.
Beaucoup d’animaux ont en effet des capacités cognitives hors du commun et proches de l’homme, qui leur permettent notamment de s’adapter à de très nombreuses situations.
C’est notamment le cas de certains primates, comme les gorilles et les chimpanzés, mais aussi, plus surprenant, des céphalopodes dont la seiche.
Une récente expérience a ainsi démontré à quel point cet animal si particulier possédait un cerveau beaucoup plus développé que les autres invertébrés, en se montrant capable de résister à une première tentation alimentaire, anticipant ainsi le fait que la seconde serait meilleure quantitativement.
Crédit photo : Charlotte Bleijenberg / Shutterstock
Le céphalopode prouve son intelligence et sa maîtrise de soi, en réussissant le test du marshmallow
En effet, la seiche a réussi avec brio ce que l’on appelle le test du marshmallow (ou test de Stanford), que vous connaissez peut-être à travers le défi « Fruit Snack Challenge », qui a eu son petit succès sur l’application TikTok au printemps 2020.
Celui-ci consistait à soumettre des enfants à la tentation d’une friandise, en leur expliquant bien qu’ils pourraient en avoir davantage, un peu plus tard, à condition de ne pas manger la première.
L’objectif étant bien sûr d’observer leur capacité à retarder cette gratification.
Des chercheurs du Laboratoire de biologie marine (MBL) de Woods Hole, dans le Massachusetts (États-Unis), ont soumis des seiches communes à ce fameux test, afin d’étudier leur intelligence et notamment leur propension à résister à la tentation dans un but bien précis.
Et cette expérience a démontré que le céphalopode savait se montrer patient en résistant à la tentation pour obtenir un repas plus conséquent.
La seiche a en effet su refuser un premier met, comprenant qu’elle en aurait deux fois plus par la suite, retardant ainsi la gratification.
C’est la première fois que l’on constate pareille maîtrise de soi chez un animal autre que le chimpanzé (et l’homme).
Des capacités cognitives insoupçonnées et qui prouvent l’intelligence des céphalopodes.