Cela peut nous arriver à n’importe quel âge. Généralement, on découvre certaines choses après coup. Mais on peut toujours faire notre possible pour tirer parti de certaines leçons le plus tôt possible !
1. Si vous voulez faire de votre passion votre métier, vous devrez probablement travailler trois fois plus dur que n’importe qui d’autre.
« Choisissez un métier que vous aimez, et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » La célèbre phrase de Confucius est sans doute très belle, mais il nous faut bien admettre qu’elle n’est pas vraiment adaptée à notre société moderne. Car vivre de ses passions, faire ce que l’on aime, ce n’est pas si facile que l’on croit ! C’est sans nul doute extrêmement gratifiant… mais c’est aussi très dur. Il suffit de regarder autour de vous, les gens qui ont la chance d’exercer leur passion en guise de métier sont très peu nombreux, et ce n’est pas parce qu’ils n’en ont pas envie ni qu’ils sont bêtes — c’est simplement qu’il est beaucoup plus dur de gagner sa vie en tant qu’artiste peintre, musicien ou sportif professionnel que de faire un travail plus « classique ». C’est possible, et ceux qui réussissent ont une chance inouïe… mais cela représente une voie bien plus ardue !
Alors, si vous voulez vraiment vivre de votre passion, il vaut mieux accepter cet état de fait dès maintenant, et ne pas perdre de temps pour vous mettre au travail.
2. Sous la colère, se cache toujours la peur
Comme l’a dit un jour le très sage Maître Yoda, « La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. » Lorsque nous souffrons, surtout pendant une période de temps prolongée, nous croyons toujours que la cause de cette souffrance est une chose extérieure à nous — quelque chose que nous détestons. Et lorsque l’on dépasse ce premier sentiment, on se rend compte que c’est derrière cela que se cache la colère.
Mais la source, l’origine de cette colère, c’est toujours la peur. La peur de perdre quelque chose. La peur de la vulnérabilité. La peur de laisser partir quelque chose que l’on aime, ou encore la peur de l’inconnu, de l’étranger… Mais si vous parvenez à prendre conscience de cette peur, de la comprendre, vous pourrez découvrir le pendant lumineux de ce « côté obscur » : la compassion. Alors, seulement, aller de l’avant vous pourrez.
3. Nos habitudes de tous les jours construisent notre futur
Ce que vous faites aujourd’hui représente ce que vous ferez (ou non) demain. Notre « moi » futur est en effet largement forgé par nos petites habitudes et nos actions du quotidien. Si vous répétez la même action au cours d’une semaine, vous commencerez à percevoir un infime changement. Si vous répétez la même action au cours d’un mois, vous commencerez à voir une légère différence…
Mais si vous répétez cette même action au cours d’une année… de deux ans… ou cinq… vous pourriez bien ne plus vous reconnaître vous-même : vous aurez changé, radicalement, dans ce domaine particulier tout du moins. Alors ne sous-estimez jamais le pouvoir de vos petites actions lorsqu’elles sont perpétrées d’un jour sur l’autre et qu’elles se muent en habitude... Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire !
4. Les émotions aussi ont besoin d’entraînement et de pratique
Lorsqu’on pense « entraînement » on pense d’abord à des compétences. On s’entraîne à jouer au foot, on fait des gammes pour s’entraîner à jouer du piano, ou bien on s’entraîne à jeter un papier roulé en boule dans une poubelle. Mais nos émotions aussi ont besoin d’être pratiquées ! Vous pouvez pratiquer l’humilité, la compassion, le pardon.
On peut aussi pratiquer l’humour et l’autodérision, l’empathie, l'amour, la tendresse, et beaucoup d’autres choses. Nous ne naissons pas « parfaits » avec toutes les qualités humaines possibles, comme nous ne naissons pas non plus avec tous les défauts du monde : notre caractère n’est pas figé, il se construit au quotidien, et on peut s’améliorer à chaque jour qui passe, si l’on fait l’effort nécessaire.
5. Chaque personne s’occupe d’elle-même en priorité
Attention, la chose peut être interprétée de bien des manières différentes. Pourtant, ne vous y méprenez pas, ce n’est pas une chose négative, en tout cas pas dans ce contexte-là. C’est simplement une chose dont il nous faut être conscient : les autres ne vivent pas pour nous, ils n’ont pas à s’occuper de nous à notre place, et il faut comprendre ceux qui veulent penser à eux avant de songer à aider les autres.
Bien entendu, il y aura toujours des personnes sur lesquelles on peut compter en cas de coup dur. Mais dans l’ensemble il vaut mieux éviter de toujours se reposer sur l’éventualité que les autres viendront toujours voler à votre secours, et à ce qu’ils vous placent avant leur propre intérêt, et cela pour une raison bien simple : vous ne pouvez pas contrôler les autres, et leur déléguer la responsabilité qui vous incombe peut vous causer de gros ennuis.
6. La réussite ne sera jamais aussi satisfaisante que le chemin qui vous a mené jusqu’à l’accomplissement du but
« C’est le voyage qui importe, pas la destination ». Figurez-vous que cela fait partie de ces choses qui paraissent terriblement clichées à dire, mais qui, lorsqu’on revient et que l’on réfléchit sur nos propres expériences, sont en fait étonnamment exactes.
Tout comme ce n’est qu’en perdant quelque chose que l’on se rend compte de sa véritable valeur intrinsèque, ce n’est qu’après l’obtention d’une chose que l’on valorise vraiment les efforts qui nous ont permis de l’obtenir. Le fait de posséder, de profiter de cette chose que l’on s’est pourtant donné tant de mal à atteindre, n’est au final que peu enrichissant, en comparaison. André Gide, dans ses Nourritures Terrestres, l’explique très justement : « Chaque désir m’a plus enrichi que la possession, toujours fausse, de l’objet même de mon désir ». Alors profitez du chemin, car lorsque vous aurez tout, que vous restera-t-il d’autre à désirer ?
7. Travailler dur et déconner dur ne sont pas forcément des choses qui s’excluent mutuellement
Certaines personnes pensent que le rire et le travail sont deux choses qui ne sont pas compatibles. Il y a « un temps pour chaque chose », disent-ils. Mais les meilleures idées ne viennent-elles pas, au contraire, d’un esprit relâché et libéré ? Et quoi de mieux pour détendre son esprit que le rire ?
Pour bien travailler et être efficace en général dans la vie de tous les jours, il faut être heureux. Les esprits fermés, chagrins et grognons ne sont tout simplement pas les plus féconds en idées nouvelles. C’est ce qu’ont très bien compris les grosses compagnies de la Silicon Valley, qui ont fait une croix sur le management « à l’ancienne » pour se focaliser sur le bonheur et la détente de leurs employés, ce qui les rend curieusement beaucoup plus motivés et productifs ! Même si vous n’êtes pas vous-même manager ou patron d’un empire du web, vous pouvez toujours prendre cette leçon à votre compte : accordez-vous des moments de détente, éclatez-vous, sachez souffler et faire la part des choses — et vous verrez que votre productivité au quotidien grimpera en flèche !