La question d’un troisième confinement est largement évoquée depuis quelques jours. Si un tel scénario était amené à se reproduire, les établissements scolaires pourraient néanmoins rester ouverts.
Jean Castex et le gouvernement souhaitent éviter un nouveau confinement. Crédit : AFP.
Les chiffres des patients admis en réanimation sont en légère baisse avec 2900 admissions. Pour autant, le nombre de nouveaux cas continue de grimper en France avec 25 800 patients hospitalisés enregistrés ce samedi. Et ce, malgré le million de personnes vaccinées atteint.
Dès lors, la thèse d’un nouveau confinement se pose, même si du côté du gouvernement, on préfère l’éviter. Comme nous l’apprend le Journal du Dimanche (JDD), le chef de l’État Emmanuel Macron devrait s’exprimer mercredi soir dans une allocution.
Olivier Véran ne souhaite pas attendre pour agir
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, indique vouloir prendre des mesures avant qu’une nouvelle vague ne se déclare : « Il faut que le couvre-feu fonctionne, qu’on parvienne à tenir bon face au variant et à gagner du temps, explique-t-il au Parisien. Dans le meilleur des scénarios, on arrivera à faire baisser la pression épidémique. Si ce n’est pas le cas, on n’attendra pas le mois de mars pour agir [...]. J’attends d’abord d’être fixé sur le couvre-feu [...]. On n’attendra pas qu’une nouvelle vague arrive pour prendre les bonnes mesures ».
Le ministre prévient : « si on voit que le virus se remet à progresser fortement, on ferme. On le fera si on n’a pas le choix. Celui qu’on a instauré en octobre a été efficace ».
« L'école reste essentielle pour nos enfants »
Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, souhaiterait quant à lui maintenir les établissements scolaires ouverts, comme ce fut le cas pendant le confinement de novembre. « Je préfère les modalités qui ont prévalu en novembre avec les établissements ouverts, d’autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a fonctionné », rappelle-t-il au JDD.
Le ministre indique par ailleurs que les modalités pourraient amener à changer en cas de nécessité absolue : «Tout notre travail consiste à éviter [la fermeture des établissements], même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L'école reste essentielle pour nos enfants ».
Pour l’heure, le gouvernement ne souhaite pas prendre de décisions en attendant les chiffres du couvre-feu et la prise de parole du chef de l’État mercredi 27 janvier.