On les savait en déclin, ils sont désormais en sursis ! Selon l’ONG « Australian Koala Foundation » (AKF), il ne resterait « pas plus de 80 000 koalas en Australie », ce qui classerait l’espèce dans la catégorie « fonctionnellement éteinte ».
S’il est très difficile d’estimer avec exactitude la population des koalas sauvages peuplant aujourd’hui les différentes régions de l’Australie, une chose est néanmoins certaine : leur nombre baisse de manière significative.
À titre de comparaison, ils étaient environ 10 millions il y a deux siècles. C’est dire l’ampleur de l’hécatombe ! Et le risque, à terme, serait de voir l’espèce progressivement disparaître car, en dessous d’un certain seuil, cette dernière ne peut se reproduire et assurer ainsi une génération pérenne. D’où l’usage de la formule « fonctionnellement éteinte ».
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Un maillon essentiel de l'écosystème
Ce déclin accéléré peut s’expliquer par plusieurs facteurs et résulte avant tout de la destruction de l’habitat naturel de l’animal. Un phénomène majoritairement dû à la déforestation, aux maladies et au réchauffement climatique.
D'autre part, il faut savoir que la disparition de l'espèce pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’environnement. Ainsi, avec l’extinction probable des koalas, c’est tout un pan d’écosystème qui s’en trouverait menacé.
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L’animal est en effet l’un des maillons essentiels dans l’équilibre des forêts d’eucalyptus, dont le renouvellement dépend en partie des habitudes alimentaires du marsupial. Ses déjections jouent notamment un rôle crucial dans le processus de fertilisation naturel des sols.
Autant de critères alarmants qui font dire à l’AKF que l’heure n’est plus aux belles promesses, mais bien aux actes concrets !
Arguant du fait que la population des koalas a diminué de 80 % dans certaines régions de l’Australie - comme la Nouvelle-Galles du Sud par exemple - , l’ONG tire ainsi la sonnette d’alarme, réclamant de la part du gouvernement des mesures drastiques pour la sauvegarde de l’espèce.