L’organisme Transport for London (TfL) a pris de nouvelles mesures à l’encontre de 11 pays homophobes qui ne respectent pas les droits humains.
L’organisme public responsable des transports en commun de Londres et du Grand Londres a pris l’initiative de bannir les publicités venant de onze pays homophobes : le Qatar, les Émirats arabes unis, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Yémen, le Nigeria, la Somalie, le Soudan et la Mauritanie.
D’après un rapport de mars 2019 de l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and intersex Association (ILGA), six pays (Iran, Nigéria, Arabie saoudite, Somalie, Soudan et Yémen) imposent la peine de mort sur les relations sexuelles entre personnes de même sexe. Tandis que les cinq autres (Émirats arabes unis, Pakistan, Afghanistan, Mauritanie et Qatar) maintiennent la peine de mort comme peine « possible ».
Le boycott dans les transports en commun londoniens concernera les publicités de ces États et celles de leurs entreprises publiques. « Le maire est très fier que Londres soit une ville où l’on est libre d’être qui on veut, et d’aimer qui on veut », a déclaré un porte-parole au quotidien britannique Independent.
Le porte-parole a aussi ajouté : « Les publicités du métro sont vues par des millions de gens tous les ans et compte tenu du rôle de la ville dans la lutte pour les droits des personnes LGBT +, le maire a demandé à TfL d’étudier son traitement des publicités venant de pays ayant mis en place des lois anti-LGBT + détestables ».
Le mois dernier, Transport for London avait déjà annoncé boycotter les espaces publicitaires au sultanat de Brunei suite à un émoi international déclenché avec de nouvelles lois anti-LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans).