La gérante d'un camping accusée d'homophobie après avoir tenu des propos douteux dans une vidéo du Youtubeur Amixem

Après avoir tenu des propos douteux dans une vidéo du célèbre Youtubeur Amixem, la gérante d'un camping se retrouve dans la tourmente.

C'est une polémique qui enfle sur les réseaux sociaux.

La gérante d'un camping vendéen se retrouve aujourd'hui dans la tourmente après avoir tenu des propos jugés homophobes, dans la vidéo du célèbre Youtubeur Amixem. Ce dernier s'était rendu dans l'établissement en caméra cachée, avec deux complices, dans le cadre d'un sujet consacré aux campings notés une étoile sur internet.

Amixem filme en caméra cachée dans un campingCrédit photo : Amixem / capture d'écran YouTube

Des propos jugés homophobes suscitent la polémique dans une vidéo d'Amixem

Publiée le dimanche 13 octobre, cette vidéo a d'ores et déjà été visionnée par plus de 3 millions d'internautes, dont une majorité s'est insurgée devant le comportement de cette femme, surnommée Mado. Il faut dire que son attitude face au vidéaste laisse perplexe. Très vite, celle-ci semble en effet contrariée - pour ne pas dire autre chose - d'avoir affaire à deux hommes.

La discussion va alors rapidement prendre une tournure pour le moins étrange.

Dans un premier temps, la géante assure ne pas avoir de réservation au nom donné par Amixem. Il faut préciser que c'est l'une des collègues du vidéaste qui avait téléphoné au préalable. Ce qui peut éventuellement expliquer la réaction de la propriétaire. Mais la suite sera en revanche dépourvue d'ambiguïté.

« J'ai eu quelqu'un mais c'était un couple (...) Je vois que vous êtes trois là », lance ainsi la gérante à Amixem, qui lui assure alors qu'ils ne seront que 2 à passer la nuit dans le camping.

« Oui, mais alors ce n'est pas un couple », rétorque-t-elle.

« Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? », demande alors le vidéaste.

« Moi, j'appelle (un couple, N.D.L.R) une femme et un homme », répond la gérante, quelque peu mal à l'aise.

« Vous ne voulez pas de nous ? », réagit alors Amixem, surpris par sa réponse.

« Bah, je ne sais pas », réplique-t-elle avant de bafouiller des consignes sur le ménage à faire.

« Je suis étonnée parce que pour moi, c'était pour elle (...) Une fille et un garçon », surenchérit-elle, dans la foulée.

« Ça vous dérange d'avoir des garçons ? », questionne alors Amixem.

« Ça me dérange (...) non, mais voilà, parce que je ne veux pas de bruit, je ne veux pas tout ça », conclut la gérante qui se résout finalement à donner les clés au tandem.

Amixem et l'humoriste Thomas DeseurCrédit photo : Amixem / capture d'écran YouTube

Après avoir été diffusée, la séquence a beaucoup fait réagir les abonnés d'Amixem qui ont félicité le vidéaste pour avoir tenu tête à cette propriétaire, accusant cette dernière d'être homophobe. Jointe par nos confrères de Ouest France, la gérante a rejeté ces accusations. Elle a par ailleurs expliqué avoir contacté le Youtubeur pour qu'il retire sa vidéo, car elle en souffre énormément, selon elle.

« Jamais je n’ai été homophobe, c’est un immense malentendu (...) C’est une femme qui m’a téléphoné et qui a réservé pour un couple. J’ai simplement été surprise de voir arriver trois hommes à l’accueil (...) Des couples homosexuels, il y en a eu dans ce camping en trente-six ans, croyez-moi. Et je n’ai jamais eu aucun problème avec ça (...) Je n’en dors plus la nuit. Ce camping, j’y tiens, c’est mon bébé » (Mado, gérante de camping)

Pour rappel, Amixem - accompagné par son cadreur et l'humoriste Thomas Deseur - avait pour projet initial de se rendre dans ce camping, qui jouit d'une très mauvaise réputation sur le net, afin de tester ses prestations.

Cet épisode risque de ne pas redorer l'image, déjà bien écornée, de l'établissement.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.