Nouveau rebondissement dans le dossier très complexe de la maison squattée à Marseille. Précisions.
Retournement de situation dans l’affaire du logement occupé illégalement à Marseille.
Alors qu’elle avait fait part de son intention de quitter la maison, Nadia, la locataire, a pourtant fait volte-face et demande désormais la suspension de son expulsion.
Elle a donc déposé un recours en ce sens ce lundi 3 octobre, alors que dans le même temps, la préfecture a ordonné qu’elle soit expulsée par l’intermédiaire de la force publique avec sa fille de 15 ans.
Une décision préfectorale en faveur de Pierre et Maryse Garcia, les propriétaires du logement, contraints actuellement de vivre dans un camping-car en raison de cette situation ubuesque.
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Nadia, qui occupe illégalement un logement à Marseille, demande la suspension de son expulsion
Voilà 2 ans maintenant que ce bras de fer s’éternise !
Depuis 2020, Pierre et Maryse Garcia, couple de retraités, souhaitent en effet récupérer leur logement, situé dans le quartier de l’Estaque.
Mais alors que la justice leur avait donné raison, la situation s’était envenimée lorsque Nadia avait refusé de quitter les lieux, tant qu’elle ne trouvait pas de solution de repli. La locataire avait par ailleurs affirmé qu’elle n’était pas responsable de ce conflit, provoqué, selon elle, par une mauvaise gestion de la part de l’agence immobilière en charge de dossier.
Nadia, la locataire. Crédit photo : BFM TV / Capture d'écran
Pour prouver sa bonne foi, Nadia avait même assuré au micro de BFM TV qu’elle était prête à quitter le logement avant Noël, mais la justice en a décidé autrement, ne lui accordant pas ce délai de quelques semaines.
C’est la raison pour laquelle son avocat, Me Hervé Seroussi, a saisi le tribunal administratif de Marseille afin de permettre la suspension de la procédure d’expulsion via ce que l’on appelle un référé-liberté.
« C’est une procédure qui normalement doit être audiencée très rapidement, j’ose espérer que le préfet attendra le délibéré de cette audience avant de mettre en œuvre le service de la force publique pour déloger ma cliente », a indiqué l’avocat.
Quant à Nadia, elle a fait part de sa volonté de se « battre » pour ne pas se retrouver à la rue avec sa fille.
Affaire à suivre !