De nombreuses pratiques sexuelles très intéressantes sont encore malheureusement méconnues du grand public. L’une d’entre elles, la stimulation vaginale, pourtant très populaire dans le monde oriental, reste encore malheureusement largement méconnue en occident.
Il s’agit d’une technique ancienne, dérivée du tantra, que n’importe quelle femme peut acquérir avec un peu de pratique — et qui permet de provoquer, à la fois chez la femme et chez l’homme, un orgasme puissant et une sensation de plaisir impossible à comparer avec quoi que ce soit d’autre.
La stimulation vaginale possède une variété de petits noms : pompoir, étreinte Singapourienne, baiser du serpent, pompoarisme, langue de chien… Ce dernier terme, populaire dans certains pays d’Amérique du Sud, vient du fait que la sensation provoquée peut ressembler à des petits coups de langues d’un chien.
Concrètement, il s’agit d’une position sexuelle dans laquelle les deux partenaires sont immobiles, et où la femme « étreint » le pénis en érection de l’homme avec son vagin avec des contractions rythmiques et des impulsions en mouvements ondulatoires, grâce aux muscles pubococcygiens. Elle peut être théoriquement accomplie dans la position que l’on souhaite, mais il est préférable que la femme soit au-dessus de son partenaire, en position de chevauchement.
La femme peut ainsi utiliser les muscles péri-vaginaux pour exercer une forte pression depuis la base du pénis jusqu’au sommet, en soulevant le pelvis. Cela procure un très grand plaisir à l’homme, et à la femme aussi, bien entendu : l’homme ressent beaucoup plus la pression vaginale, tandis que la femme sentira plus le pénis.
Puis, certains mouvements basiques peuvent être réalisés :
Sucer — Il s’agit de provoquer un mouvement de « succion », et de « téter » le pénis avec le vagin
Étrangler — Presser fortement la couronne du gland (le « cou »), avec l’un des anneaux du vagin.
Expulser — Forcer le corps du pénis à sortir en l’expulsant, en ne conservant que le gland à l’intérieur.
Masser — Utiliser les anneaux vaginaux de manière coordonnée pour « masser » le pénis
Aspirer — Introduire uniquement le gland dans le vagin de la femme, qui tentera ensuite d’ « aspirer » le reste
Tordre — Serrer puis tordre le pénis avec les anneaux vaginaux
Bloquer — Contracter le vagin de manière à empêcher la sortie du pénis.
La plupart de ces mouvements font partie des « exercices de Kegel », une série d’exercices recommandée à la fois pour les femmes et les hommes, qui permet de renforcer les muscles du pelvis et en particulier le plancher pelvien.
Cette gamme d’exercices permet d’éviter, notamment, l’incontinence urinaire, d’augmenter le plaisir sexuel, de faciliter l’accouchement, et ces exercices seraient également bénéfique pour prévenir du cancer de la prostate.
Pour parvenir à réaliser la technique du pompoir, la femme peut donc s’entraîner à contrôler les muscles de son vagin, par l’intermédiaire de ces fameux exercices de Kegel. Il s’agit de contracter et de relâcher le groupe musculaire des muscles du pelvis plusieurs fois par jour — une contraction de deux secondes, en séries de 20, trois fois par jour. Après plusieurs semaines, les muscles seront déjà plus forts et plus toniques, et être plus facilement contrôlés.
De même, on peut pratiquer la technique du « pipi stop », comme si on coupait une envie d’uriner (ou comme si l’on se retenait d’une envie pressante).