Les viandes de chiens et de chats ne pourront désormais plus être consommées par les Chinois. Explications.
C’est une victoire pour les défenseurs de la cause animale !
La Chine vient officiellement de retirer chiens et chats de la liste des animaux élevés pour leur viande, leur fourrure, ou encore à des fins médicales.
C’est une grande première dans le pays, où 10 millions de chiens sont tués chaque année pour leur viande, si l’on en croit les chiffres de l’ONG américaine Human Society International (HSI).
Crédit photo : Harbachova Yuliya / Shutterstock
Des milliers d’entre eux sont notamment abattus à l’occasion du très controversé festival de Yulin, qui provoque tous les ans l’ire des associations de protection des animaux.
L’événement est donc appelé à disparaître avec l’arrivée de cette nouvelle législation.
Le texte de loi prévu à cet effet - lequel doit encore être soumis à commentaires jusqu’au 8 mai – a ainsi été publié mercredi par le ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales.
Jusqu’à présent, la consommation de viande de chiens et de chats n’était pas illégale en Chine ! Toutefois et contrairement à l’idée répandue, celle-ci reste très minoritaire et s’avère très critiquée par une majorité de la population.
« C’est la première fois que le gouvernement chinois stipule que les chats et les chiens sont des animaux de compagnie et non destinés à la consommation », s’est félicitée HSI, dans un communiqué.
Good news! Chinese government declares dogs are companions not cuisine in move that could pave the way for an end to #dogmeat consumption. Read more here from HSI’s experts: https://t.co/rQteJmqed2 via @guardian #EndDogMeatTrade
— Humane Society Int'l (@HSIGlobal) April 9, 2020
Cette décision qui fera date intervient deux mois seulement après l’interdiction du commerce et de la consommation d’animaux sauvages, pratiques suspectées d’être à l’origine de la pandémie de coronavirus, qui bouleverse actuellement la planète.
Pour rappel, ce commerce avait déjà été interdit en Chine lors de la crise sanitaire du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002-2003, déjà liée à la consommation d’animaux sauvages.
Cependant, l’interdiction n’avait pas survécu aux us et coutumes de certaines régions et la vente avait repris de plus belle par la suite.