Pour redresser la barre après la crise sanitaire, la Nouvelle-Zélande songe à... réduire le temps de travail

Le gouvernement néo-zélandais envisage des mesures très ambitieuses et plutôt atypiques pour relancer l'activité économique. Précisions.

Alors qu’en France, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer l’allongement du temps de travail afin de relancer l’économie plombée par la crise sanitaire, c’est une tout autre vision des choses qui est à l’étude au bout du monde.

Jacinda Ardern, la Première ministre de Nouvelle-Zélande, envisage en effet de réduire la durée du temps de travail de la population, pour permettre à cette dernière de relancer notamment le tourisme.

Crédit photo : photocosmos1 /Shutterstock

Une gestion exemplaire de l'épidémie

L’idée est simple et, somme toute, ambitieuse : mettre en place la semaine à quatre jours et instaurer de nouveaux jours fériés !

L’objectif étant de donner davantage de temps libre aux Néo-Zélandais afin de les inciter à fréquenter les lieux touristiques, et relancer ainsi un secteur qui demeure le principal moteur de l’économie locale.

Jacinda Ardern espère également faire d’une pierre deux coups en instaurant une telle mesure qui, selon elle, permettrait en plus de s'attaquer aux embouteillages néfastes des heures de pointe sur certains axes de communication, limitant ainsi la pollution.

Autant de mesures ambitieuses de la part de la dirigeante de 39 ans, dont la gestion de l’épidémie de coronavirus a été unanimement saluée, grâce à des décisions fermes prises de manière anticipée.

Pour rappel, la Nouvelle-Zélande ne recense « que » 21 morts du Covid-19 sur son territoire

Source : France Info
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.