À tous les peureux des...piqûres : Cette nouvelle est pour vous et risque de vous réjouir sur bien des points. Si on vous disait que, bientôt, les seringues deviendront obsolètes ? Et qu'ainsi, votre peau n'aura plus besoin d'être piquée pour obtenir des prélèvements sanguins ou pour l'injection de médicaments. Vous n'y croyez pas mais vous adorez l'idée ? On vous explique tout.
CNBC
Que ceux qui n'ont jamais repoussé les prises de sang ou les vaccins à faire, par peur de l'aiguille, lèvent la main. Enfants ou adultes, pour certains, la peur à la vue d'une aiguille, la bélonéphobie, peut être la même que celle d'une araignée. Jusqu’ici, ces frileux des piqûres devaient se doter d'un grand courage et souffler un bon coup pendant que quelqu'un leur tenait la main, le tout à jeun. Bientôt, toute cette douloureuse aventure sera terminée grâce à la science qui ne cesse de faire des miracles.
Indolore et économique
C'était le pari d'un groupe de chercheurs issus de grandes universités américaines comme Harvard, des fondateurs de Seventh Sense Biosystems mais aussi d'anciens de l'industrie pharmaceutique : En finir avec les analyses biologiques classiques, ou tout du moins, les moderniser afin de faciliter le processus. Lorsqu'on jette un œil à leur invention, on a l'impression de faire un bond dans le futur ou d'être acteur d'un épisode de Black Mirror. Ces chercheurs ont pensé un dispositif qui s'apparente à un petit boîtier qui ressemble à un outil informatique et contenant 30 micro-aiguilles, de « l'épaisseur d'un cil ». Ces petites aiguilles vont venir transpercer la peau à « 100 000 mètres par seconde ».
7sbio.com
Et après ? Le boîtier contient un réservoir qui récoltera tout le sang prélevé grâce à ces micro-aiguilles. Et vous pouvez vous réjouir dès maintenant car les créateurs de ce nouveau dispositif ont obtenu l'autorisation de sa commercialisation en Europe. Dans les colones du prnewswire, Harry W Wilcox, le co-fondateur de Seventh Sense explique sur son site , que le dispositif permettra aux particuliers de faire des prises de sang eux-même : « À l'avenir, nous prévoyons que les gens puissent rapidement, en toute sécurité et sans douleur, puiser leur propre sang à la maison ou au travail et envoyer un échantillon à tester ». En plus d'être indolore, ce nouveau moyen d'analyses représente une véritable solution économique.
Tasso, une autre start-up américaine, basée sur le même modèle que Seventh Sense Bisosystems, assure pouvoir ponctionner jusqu'à 0,15 millilitre de sang avec seulement quatre micro-aiguilles. Une faible dose comparée aux analyses basiques, qui elles, prélèvent jusqu'à 5 millilitres mais qui, selon Erwin Berthier, le cofondateur de Tasso, « permet déjà de réaliser la plupart des analyses les plus courantes. Dès l'an prochain, nous passerons à 0,4 millilitre » explique-t-il lors de sa présentation.
tassoinc.com
À quand les analyses sans piqûre ?
Ne plus devoir percer la peau, c'est ce à quoi aspire John Rogers, un chercheur de l'Université de l'Illinois. Comment ? Grâce à...la sueur. À l'aide un patch qui quantifie le taux de glucose dans la sueur. Le professeur explique que lui-même et son équipe de chercheurs sont « en train d'établir les corrélations entre les quantités détectées dans la sueur d'un patient et celles présentes dans son sang. Si ces essais sont concluants, notre outil pourrait remplacer les tests de dépistage du diabète de type 2. »
Du côté des injections, les recherches vont dans le même sens. 80 millions d'euros d'investissement plus tard, c'est un Français, Patrick Alexandre, à la tête de la start-up « Crossject » qui devient le cerveau du premier injecteur sans aiguille. « Rien de plus qu'un petit élastique qui claquerait sur la peau », son dispositif, qui fonctionne à l'aide d'un gaz sous pression, permet de propulser le médicament sous forme de jets, le tout à plus de 500 km par heure. Ce dispositif devrait voir le jour à partir de 2020.
crossject.com
De belles avancées scientifiques qui promettent de nouvelles évolutions en matière de santé. Et même si pour le moment, aucune trouvaille marquant quant aux vaccins est à observer, ça ne saurait tarder, on l'espère, grâce à une étude en cours au sein des Hôpitaux de Genève...