Interrogé ce matin sur France Inter, Jean Castex a indiqué que les masques ne seront pas gratuits dans les écoles à la rentrée.
Alors que la rentrée scolaire se profile, les préoccupations quant à la gestion de la propagation de la Covid-19 sont nombreuses. En priorité, la question de la gratuité des masques pour les élèves est revenu sur la table à l’occasion de l’interview du Premier ministre, Jean Castex, sur France Inter ce matin.
.@JeanCASTEX : «Il n'y a pas de gratuité générale des masques, pas plus qu'il n'en existe ailleurs. On cible les personnes vulnérables et les personnes les plus précaires.» #le79inter pic.twitter.com/9UDvLHBRAa
— France Inter (@franceinter) August 26, 2020
« On sait que la France est un îlot de bonheur mais aucun pays au monde n’a généralisé la gratuité des masques » a-t-il commenté avant de préciser qu’il y avait « des masques gratuits dans deux cas », pour « toute personne, quel que soit son âge, qui est fragile pour des critères médicaux et pour les personnes précaires ».
Rentrée scolaire : pas de masques gratuits
Selon Jean Castex, le masque n’est pas une fourniture scolaire, malgré son obligation, « mais un dispositif essentiel de santé publique ». Le Premier ministre évoque surtout le degré de nécessité de certaines familles, appelant à « un peu de bon sens », arguant que le gouvernement n’allait pas payer « des masques à des familles qui n’en ont absolument pas besoin ».
« Je n’ai jamais cru que l’État pouvait tout faire, il a sa part de responsabilités (…) mais il faut que tout le monde se sente concerné par la lutte contre l’épidémie ».
Cependant, les masques resteront gratuits pour les enfants les plus vulnérables et les plus précaires : « Nous allons mettre à la disposition des masques gratuits pour les élèves à besoins sociaux particuliers » confirme une source gouvernementale auprès de LCI.
Enfin, concernant une reprise de l’épidémie, Jean Castex ne la dissimule pas mais précise qu’elle est extrêmement légère et qu’il n’y a « pas de quoi s’affoler » : « On n’est pas à la situation du mois d’avril, du mois de mai. Mais, malgré tout, il y avait encore il y a quelques semaines 1000 cas par jour qui était diagnostiqués, on est aujourd’hui autour de 3000 (…). Il y a quelque chose qui se passe, même si, là encore, le critère le plus décisif, le plus lourd, le plus difficile, qui sont les admissions en réanimation, progressent mais extrêmement légèrement ».