L’affaire des chevaux aux oreilles coupées n’est pas près de s’arrêter.
Depuis le début de l’année, des cadavres de chevaux mutilés ont été retrouvés dans plusieurs départements français.
Cette fois-ci, un nouvel équidé a été tué à Cortambert, près de Cluny (Saône-et-Loire). Le cadavre de la pouliche, âgée d’un an et demi, a été retrouvé dans son pré samedi 8 août.
Le propriétaire a porté plainte
Comme les autres victimes, son oreille a été tranchée. Selon une source proche de l’enquête, la pouliche présentait de multiples lacérations au niveau de l’encolure et de l’appareil génital.
« Tout laisse à penser qu'elle a été victime de sévices », a indiqué la capitaine Jessica Martin de la compagnie de Mâcon. Le propriétaire de l'animal a été entendu et va porter plainte.
De son côté, la gendarmerie a diffusé une note méthodologique pour réunir un maximum de preuves.
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Ce meurtre barbare et indigne n’est pas un cas isolé. Au mois de juin, une jument a été retrouvée agonisante, l’oreille droite coupée, près de Dieppe.
Une dizaine de jours plus tard, en Seine-Maritime, le propriétaire d’un âne avait, lui, retrouvé la dépouille de son animal dans son pré, toujours l’oreille arrachée.
Depuis le mois de février, plusieurs attaques de ce type ont eu lieu dans la Somme, en Vendée, au Puy-de-dôme ou encore en Moselle. Tous les animaux avaient l’oreille coupée. D’autres cas similaires ont été recensés en Europe.
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Les différents enquêteurs des départements touchés collaborent ensemble dans le but de mettre fin à cette série de meurtres.
Pour le moment, les motivations des auteurs des faits restent inconnues. À l’époque des premiers meurtres, les gendarmes avaient évoqué la piste d’un « challenge macabre ».
Le ou les coupables risquent deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.