Des déchets ont été jetés intentionnellement dans la rivière de l'Oise, il y a quelques jours à Creil. Un acte malveillant qui a pu être filmé. Avec ces images, la mairie espère retrouver le ou les coupables.
Jean-Claude Villemain, maire de Creil (Oise), est en colère !
L’édile vient en effet d’annoncer qu’il allait porter plainte contre X après avoir été mis au courant par ses services municipaux d’un nouveau dépôt sauvage d’ordures dans l’Oise.
Régulièrement polluée par des entreprises et autres anonymes peu scrupuleux qui y jettent gravats et matériel de chantiers, la rivière a une nouvelle fois subi une pollution inadmissible, au niveau du quai d’Aval.
Chose surprenante, ce sont cette fois des centaines de cartons de friandises périmées qui ont été jetées dans le cours d’eau.
Un camion surpris en train de déverser des cartons de friandises périmées dans l’Oise
— Le Parisien 60 (@LeParisien_60) March 12, 2021
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Des cartons de friandises périmées déversés dans l'Oise, une pollution inacceptable
Un dépôt sauvage qui aurait pu passer totalement inaperçu sans la présence d’un témoin qui a filmé la scène et prévenu ainsi les autorités.
Interrogé par nos confrères du Parisien, l’homme a expliqué en détail ce qu’il a vu.
« Je sortais des jardins familiaux quand j’ai vu que le camion commençait à déverser ses déchets dans l’eau. Au départ, j’ai hurlé pour lui dire d’arrêter mais personne n’a réagi », a-t-il ainsi expliqué.
« Je voulais faire remonter l’information mais aussi aider à identifier les gens qui ont fait cela. C’est un endroit où l’on voit beaucoup d’ordures mais c’est la première fois que je surprends quelqu’un en train de s’en débarrasser dans l’Oise. Mais c’est certain que ce n’est pas le premier à faire ce genre de choses. », a-t-il poursuivi.
Aussitôt informé, Jean-Claude Villemain s’est rendu sur les lieux avec la police pour y trouver des indices.
« Nous avons pu prélever des étiquettes avec le nom du fabricant, les numéros des lots et des articles. Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’il y a une caméra de vidéosurveillance qui nous a permis de relever la plaque d’immatriculation », a expliqué l’élu toujours dans les colonnes du Parisien.
Et l’intéressé d’ajouter qu’il essaierait « d’aller jusqu’au bout » de sa démarche, afin de mettre fin à ces pratiques honteuses perpétrées par des personnes sans scrupules « qui pensent que c’est une zone de non-droit ».